L’Obs, dans son n° 2624 du 19
février, consacre un article à « la
ruche ». On y trouve quelques propos intéressants et qui battent en brèche
ce qu’on entend côté mairie de Saint Mamert (cliquer ici).
De quoi remettre les pendules à
l’heure et renforcer la position des commerçants locaux et de l’opposition
municipale. Ce n’est pas vraiment étonnant pour les lecteurs de « Résister ».
Voici quelques extraits :
…Les marges importantes prises par la Ruche
mère et ses responsables sur le dos des producteurs, des paiements en ligne
sous-traités par une filiale basée au
Luxembourg et des actionnaires puissants issus de la Netéconomie : «
C'est du commerce, du commerce intelligent car il n'y a pas de stock. Mais rien
de plus »…
…« La Ruche
qui dit oui ! » est une entreprise, certes agréée ESS, mais une entreprise quand même…
… «Les
commerçants, cela fait des siècles qu'on les rémunère. Nous sommes là pour
aider les agriculteurs bien sûr, mais cela
reste une activité commerciale, nous ne le cachons pas… » selon Marc-David Choukroun (DG de la ruche)… Faudrait peut-être le dire aux Bzz Bzz locales ?
…« C'est un
complément de salaire qui me rapporte environ 400 à 500 euros par mois pour
presque deux jours de travail par semaine », dévoile Emilie Court, responsable de la Ruche
du quartier République, à Paris.
« C'est plutôt un
défraiement!» plaisante un informaticien de Montpellier qui « ne fai[t] pas
ça pour l'argent... Eux aussi, exploités par le système ? Encore que ramené à un temps plein... certains saint mamertois s'en contenteraient !
Il y en a "des" qui seraient tentés de parler d’un vrai « marché aux gogos »… mais
puisque le p’tit timonier jure le
contraire…