dimanche 1 février 2015

Circuler à contresens

Où on reparle de la gendarmerie


et un grand képi... qui cache un peu la vue
Not' p'tit timonier suit, il l'a redit en pendant ses vœux, sa feuille de routard quand d'autres, mieux inspirés, s'affranchissent de la contrainte financière.

Illustration avec le Conseil général*, propriétaire de 13 casernes, qui choisit de rénover et d'externaliser la gestion des infrastructures à travers un bail emphytéotique avec un partenaire privé (choisi sur appel d'offre).
Une prudence intelligente puisque la garantie de l'État (auprès du privé) renvoie à lui-même, et non aux collectivités locales, les conséquences de ses décisions.

Pas de rénovation à Saint Mamert : du neuf payé par le citoyen.
Actuellement et depuis longtemps, c'est "un propriétaire privé" qui encaisse. Lequel a rénové peut-être ? Car elle est fraîche et pimpante notre gendarmerie actuelle n'est-ce pas ?...
Et si on avait fait la même politique que le Conseil général ?

Non, rien de rien : du neuf et pas de bail avec le privé ; le seul bail est celui passé, il y a moins d'un an, entre 53 % des électeurs et leur maire, seul godilleur à bord et qui entend le rester. Et tant pis pour  les autres ... et pour nos deniers...

Facile et sans risque : la garantie, c'est 100% des contribuables qui l'assument... et not' tout p'tit timonier ne se trompe jamais. 

Au pire il sera, à postériori, responsable mais pas coupable. On a déjà entendu ça...

*Midi Libre du 30 janvier