samedi 28 février 2015

Au fil de l'eau

La prochaine fois, ce sera le mur ?

l'étude devrait voir le jour...

 le mur, avant ou après l'étude ?
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Au fait : réunion de la commission inondation mardi 3 mars à 18 h 30

À l'ordre du jour : étude hydraulique, dispositif Alabri, travaux et nettoyage du ruisseau par le SMAGE

Une convocation portée samedi matin pour une réunion mardi soir : peu mieux faire !

en hydraulique, on parle de "conduite forcée"...



vendredi 27 février 2015

Cabinet noir

Il y a d'abord la réflexion entendue partout dans le village : "on ne voit jamais personne". Entendez les gens du conseil, à commencer par le p'tit timonier

Pas facile, il est vrai de s'entendre dire ses 4 vérités à chaque coin de rue, de devoir détourner le regard pour ne pas saluer, de servir des arguments qui sentent le rance.

Triste bilan, il est vrai, pour cette première année du nouveau conseil. On en parlait dans l'article précédent : des gens les pieds dans l'eau et rien de concret depuis 5 mois. Un exemple parmi d'autres.

Avez-vous remarqué que la dernière séance du conseil a eu lieu le 15 décembre 2014. Or si vous regardez les années précédentes, à raison de 8 conseils par an, vous constaterez un rythme régulier avec une réunion en  janvier, février (début et fin janvier en 2012) puis avril. En 2015 : rien jusqu'alors*. 


Faut-il rapprocher ce constat du "on ne voit personne" dont on parlait précédemment? Face au mécontentement ambiant, la tentation doit être forte... "pour vivre heureux, vivons cachés", dit le proverbe. Heureux... ce ne doit pas être vraiment le cas ; peureux, peut-être ?

Il est vrai qu'avec tous les pouvoirs en main la tentation est grande...

* seule une réunion par trimestre est obligatoire...

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Au fait, une piqure de rappel : 

Le GAC (Groupement d'Action Citoyenne) ouvre une permanence 150 chemin de la gare (ancien office notarial) tous les vendredi de 18 à 19 H et sur rendez-vous.
Son but déclaré est :  
 La protection de l’environnement, de la réglementation d’urbanisme et la qualité de vie à Saint Mamert et dans son canton notamment en veillant sur toutes les décisions prises par les autorités publiques en matière d’environnement, d’urbanisme ou de toutes décisions impactant le cadre de vie de Saint Mamert et de son canton. Et agir pour la promotion du patrimoine culturel, naturel et architectural de Saint Mamert et de ses environs par la réalisation de toutes actions dans ce but y compris en justice si nécessaire.

Pour les joindre : sur place ou au 06 15 19 39 12 si urgent.

jeudi 26 février 2015

Questions par un champion...

Ça fait cinq mois que ça dure... et pas la queue du début d'un commencement...

On visite et on questionne certains riverains du ruisseau... comme pour préparer le futur "pseudo" débat sur les inondations. Un scénario tout à l'envers :

D'abord on décide, en catimini, du choix des options, ensuite on interroge les "inondés" : et toujours pas de réunion de la commission ad'hoc. Vous verrez qu'on la réunira quand il n'y aura plus rien à dire, peut-être même après le débat en conseil ; enfin... le débat... comme d'habitude... avec 15 voix acquises sur 19... c'est plié d'avance!
Une politique unique depuis un an : le passage en force, appelé aussi "feuille de route", variante de  "la pensée unique". On peut parler d'autocratie ?

Il est toujours là, le champion de la "com". D'ailleurs, vous avez eu droit à une pleine page argumentée dans le dernier flash - info.

Premier argument : "certains habitants subissent aujourd'hui les conséquences" des élus d'hier... Un petit rappel : le p'tit timonier est élu depuis 2001 et vous pouvez chercher, vous ne trouverez pas un mot de lui contre cette politique...

Second argument : suite aux inondations de 2008 "un ouvrage de 125 mètres de long et 14 de haut a été envisagé" mais pas réalisé, contrairement à Saint Geniès. Qui était maire à l'époque ? et quels coûts depuis (tout compris: budgets commune, assurances, particuliers + stress), à cause de sa non-réalisation?

Troisième service : "les organismes financeurs n'étant plus budgétés en ce sens". Hormis le côté "charabia", vous devez comprendre que la commune n'obtiendra pas aujourd'hui les subventions qu'elle aurait eu hier. Qui a dit que gouverner c'est prévoir?

Premier cautère suggéré : le nettoyage du ruisseau. On vous rappelle que les riverains se plaignent que c'est trop rarement fait... il fallait oser!

Deuxième cautère : le déplacement des dépôts de graviers. Tiens, hier ce n'était pas possible...

Troisième cautère : les bardeaux et autres dispositifs. Après les pieds dans l'eau, les murs dans l'eau. Si c'est votre seule option, allez plutôt les acheter dans la grande distribution ; c'est encore moins cher que les mêmes subventionnés!

Et enfin, la cerise sur le gâchis : l'étude hydraulique, celle qui n'a pas été faite depuis que le maire est maire. Le voilà le champion !

On fera donc appel à un bureau d'étude. Quand on veut "noyer" le poisson, on crée une étude, bien longue si possible... Noyer le poisson, ou le riverain ?

Et, avec un peu de chance, l'urbanisme ne sera plus de la compétence de la commune... et hop !

Maintenant que tout ça est décidé, la commission elle va se réunir pour quoi ?

Au fait, la civelle*, ça remonte jusque dans le ruisseau des Leins ?

* alevin de l'anguille

mardi 24 février 2015

Pour votre bien, c’est dit !


L’Obs, dans son n° 2624 du 19 février,  consacre un article à « la ruche ». On y trouve quelques propos intéressants et qui battent en brèche ce qu’on entend côté mairie de Saint Mamert (cliquer ici).

De quoi remettre les pendules à l’heure et renforcer la position des commerçants locaux et de l’opposition municipale. Ce n’est pas vraiment étonnant pour les lecteurs de « Résister ». Voici quelques extraits :

Les marges importantes prises par la Ruche mère et ses responsables sur le dos des producteurs, des paiements en ligne sous-traités par une filiale basée au Luxembourg et des actionnaires puissants issus de la Netéconomie : « C'est du commerce, du commerce intelligent car il n'y a pas de stock. Mais rien de plus »…

« La Ruche qui dit oui ! » est une entreprise, certes agréée ESS, mais une entreprise quand même…

«Les commerçants, cela fait des siècles qu'on les rémunère. Nous sommes là pour aider les agriculteurs bien sûr, mais cela reste une activité commerciale, nous ne le cachons pas… » selon Marc-David Choukroun (DG de la ruche)… Faudrait peut-être le dire aux Bzz Bzz locales ?

…« C'est un complément de salaire qui me rapporte environ 400 à 500 euros par mois pour presque deux jours de travail par semaine », dévoile Emilie Court, responsable de la Ruche du quartier République, à Paris.
« C'est plutôt un défraiement!» plaisante un informaticien de Montpellier qui « ne fai[t] pas ça pour l'argent... Eux aussi, exploités par le système ? Encore que ramené à un temps plein... certains saint mamertois s'en contenteraient !

Il y en a "des" qui seraient tentés de parler d’un vrai « marché aux gogos »… mais puisque le p’tit timonier jure le contraire…

samedi 21 février 2015

"Estafette" ou "est-ce ta fête" ?

Les courriers de l'opposition continuent d'arriver en mairie; toujours en conflit avec la gestion solitaire du p'tit timonier

Des missives qui proviennent des deux oppositions, et auxquels il est rarement répondu ; sauf à l'un des expéditeurs quand il écrit seul... on vous laisse deviner. La stratégie, usée, de la division...

Pour mémoire, on vous redonne les principaux sujets de discorde :

le traitement du problème des inondations,
le PLU,
la future gendarmerie, 
les problèmes des commerçants,
les "oublis" de convoquer l'opposition à certaines réunions,
la demande de suppression des majorations des indemnités des élus,
les comptes rendus qui ne reflètent pas la réalité des débats,
le droit d'expression de l'opposition dans le griffe municipal,
et même des propos du maire qualifiés de "mensongers" par les deux oppositions. Rien que ça !

Quant aux échanges par avocats interposés, ça pourrait bien finir devant les tribunaux...

Si on ajoute à tout cela :

les conflits avec le personnel,
l'état du village, à commencer par la voirie, etc...

le traditionnel bilan annuel de la municipalité (14 derrière et lui devant...) ne promet pas d'être glorieux. Peut-être houleux ?...


lundi 16 février 2015

Pas si brillant

Contribution


L'Express n° 3317 du 28 janvier dernier publie une étude "Gard Nîmes, où vivent les riches, où vivent les pauvres" ; une étude qui, selon son auteur, "révèle de fortes fractures économiques et sociales"

On y apprend entre autre que le revenu médian (1) des nîmois est de 20 % inférieur à la moyenne nationale. On apprend également, sur les 216 communes (base 2011) que la plus ""riche" est Villeneuve les Avignon, et la plus "pauvre" La Grand Combe.

Et Saint Mamert dans tout ça ? Classée 82ème ; pas si mal direz-vous... Sauf que Gajan est 74ème, Fons 61ème,  et Parignargues... 34ème ! On relativise?...

Encore une bonne occasion de s'interroger sur les capacités de la commune à supporter des dérives budgétaires style "grands projets"... pour petits budgets ! Car ne l'oublions pas le tissu économique est quasi nul ; donc il ne reste que le contribuable...

(1) et non revenu moyen !

samedi 14 février 2015

Il pleut des hallebardes !

À peine reçue la missive de "la bande des 4" (voir ici), il se met à en "pleuvoir" d'autres, comme autant de hallebardes.

Des sortes de "retours de bâtons"... mérités quand on en découvre le contenu !

mais c'était bien le genou (1)...
Ainsi, dans un premier billet doux (le sujet n'ayant pas été évoqué jusqu'alors), les signataires demandent la suppression de la majoration de 15 % des indemnités des élus (versée pour "chef lieu de canton")... puisque Saint Mamert ne le sera plus (chef lieu de canton) dès le mois prochain. Soit dit en passant, on se demande bien ce qui, jusqu'ici, justifiait une telle prime...

Dans la foulée, les mêmes demandent une modulation de toutes les indemnités en fonction de la réalité des tâches accomplies (actuellement et uniformément 80 % du plafond pour le maire et les adjoints) ; c'est du moins ce que l'on semble comprendre de cette rédaction :
  
"certains conseillers municipaux passent beaucoup de temps dans l’exercice de leur mandat et sont particulièrement actifs dans diverses commissions... les conseillers municipaux peuvent percevoir une indemnité n’excédant pas 6 % de l’indice... Pour éviter tout surcoût des finances locales, ces indemnisations devraient être compensées par une diminution des indemnités des adjoints, au moins en fonction de la réalité du travail fourni par eux." 
À ce compte là, certains auraient peut-être du souci à se faire...

Le second billet doux évoque le bulletin municipal « Le Griffe », "financé par la commune, ...distribué à tous les habitants et (qui) constitue une tribune partiale pour le groupe de la majorité municipale".

Les mêmes demandent à y bénéficier d'un emplacement au nom du "respect des opinions de l’opposition" et de "l'ouverture des débats publics", et afin de pouvoir "s’exprimer librement et exercer (leur) droit de réponse sur le bulletin municipal".

La mort annoncée de "l'édi-toto" ? parce que, sinon, ça va virer à la guerre de tranchées, déjà que c'est un peu la foire d'empoigne... d'autant que ce ne sont pas les seuls courriers...



jeudi 12 février 2015

Vous avez dit bizarre...

Bizarre, oui : la lettre de "la bande des 4" (*) à peine distribuée (voir ici), les commerçants ont reçu un compte rendu de la "réunion municipalité, commerçants, la ruche du 21 janvier..." Reçu, oui, le 10 février !
Vingt jours plus tard, mais quatre pages quand même... pour ne pas dire grand chose.

Résumons :
1 commerçant,
9 de la ruche,
11 du conseil municipal, des "pour" si on en croit les interventions, et de toute façon l'opposition n'a pas été convoquée,
Soit vingt contre un, qui plus est pas mandaté par les autres...
Ou encore 21 contre les absents ?...va savoir...

Et le p'tit timonier absent, lui aussi, "pour un soucis de genoux" est-il précisé... On se demande pourquoi cette précision d'ordre privé ?... Pour qu'on ne pense pas que ?...

On ne reprendra pas l'argumentaire déjà largement exposé... et usé.

On retiendra les qualificatifs d'agression verbale, de menaces, de chantage - rien que ça ! - de diffamation (pour la fameuse cagette au sol ? voir ici) ; le tout proféré par Mr Floutier au nom de la municipalité. On se serait attendu à ce que cela vienne des "zabeilles", mais après tout, au stade où on en est...

À noter aussi la remarque de Mr Taiton qui qualifie de "comparable" "les associations ayant des professeurs salariés"... Pas sûr que les intéressés apprécient : ça pourrait donner des idées négatives à certains...

Et la conclusion de parler de "discussion ouverte" (avec qui ?) pour finir par : "toutes ces discussions et ces projets ne peuvent avoir lieu qu'avec les commerçants réunis".

Oui mais ce soir là, justement, ce n'était pas le cas ! Alors, tout ça pour quoi ? pour sauver les apparences ?

(*) ceux qu'on ne convoque pas, presque des bandits...

mercredi 11 février 2015

"M" comme... Mépris ou comme... Mensonge...

"Et c'est pas nous qu'on l'a dit !"...

Un nouveau griffe est arrivé ! alléluia !
...C'est une lettre ouverte remise hier au p'tit timonier :

Une lettre cosignée par les deux oppositions* du conseil, il faut le noter.

Une lettre à la fois humoristique et courroucée, et il y a de quoi.



Une affirmation qui a fait réagir les dits opposants en termes choisis et que voici :  

Vous affirmez, concernant « la ruche », dans votre édito du « Griffe » n° 68 de février 2015 que, nous vous citons : « L’opposition malgré l’invitation n’est pas venue ».
 "Pur mensonge, nous regrettons d’avoir à le dire : aucun des membres de l’opposition n’a été convié à cette réunion.
 À moins, et c’est inquiétant, que vous ne soyez atteint sans le savoir d’une perte de mémoire chronique.
Cela devient fréquent de votre part. Or, il ne peut s’agir de mauvaise foi, votre intégrité est trop parfaite ; mentir ne vous ressemble pas. Ce ne peut être que maladif… et contagieux, puisque certains des élus de votre groupe semblent atteints du même mal.
Peut-être le poids du fardeau que vous ont infligé les 62 électeurs (sur 1079 inscrits) qui ont fait votre majorité aux dernières municipales ? 
En réalité votre aveuglement, votre mépris rendent irrespirable l’atmosphère de notre village, sujet repris par  La Gazette de Nîmes (n° 818 du 5/02) sous le terme de « Clochemerle ». Avouez que ce n’est pas glorieux ! 
Nous continuerons, au nom de l’intérêt des habitants, à vous combattre et à le faire savoir : VOUS AVEZ MENTI !"

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On ne lui envoie pas dire : c'est dit, et bien dit !


* Calini, Bastidon, Crocq et Canonge



mardi 10 février 2015

Ce qui est tissé…

DEMAIN,  À NE PAS MANQUER : M comme...

En attendant, on vous propose un petit interlude publicitaire (ici )

AUJOURD'HUI : 

Contribution extérieure


Parce que la commune soutient la lutte contre le TAFTA*, il nous semble utile de vous apporter l’information suivante :

Le  collectif « Stop TAFTA » regroupe 79 organisations au niveau national, essentiellement de  gauche. Sa principale revendication est de contraindre gouvernement français et Union européenne de stopper les négociations en cours en vue de l’établissement des traités de libre-échange transatlantique.

En septembre 2014, le collectif a lancé une « pétition citoyenne » en s’appuyant sur l’Initiative citoyenne européenne (ICE), disposition prévue par le traité de Lisbonne, qui stipule qu’une pétition signée par 1 million de citoyens, venant d’1/4 des pays membres, peut être déposée à la Commission européenne. Rien n’oblige l'UE à la prendre en compte, puisque les traités interdisent d’aller à l’encontre du libre-échange.

Trois mois plus tard, la pétition a recueilli 1 million de signatures. Le collectif indique qu’il continuera à recueillir des signatures « jusqu’à ce que M. Juncker mette un terme aux négociations du TAFTA et bloque la ratification du CETA ». Mais la Commission a, dès le 11 septembre, annoncé qu’elle ne reconnaissait pas cette « Initiative citoyenne européenne ».

Aujourd’hui, et il pourrait ne pas être le seul, un des membres, le M’PEP (Mouvement politique d’émancipation populaire) annonce quitter le collectif au motif que la fin de non-recevoir de l’UE était prévisible et qu’ «  il n’y a plus le moindre crédit à apporter à l’Union européenne ».

Stopper TAFTA, pour eux, c’est d’abord stopper l’UE, impossible à démocratiser, une mascarade à laquelle l’intégralité des forces politiques traditionnelles se prêterait.

S’ils ont certainement raison sur le fond, on se demande bien pourquoi ils n’ont pas fait cette analyse dès le départ en s’interdisant de joindre leur voix. Ou bien le vent qui semble tourner, d’abord en Grèce, les incite-t-il à précipiter le mouvement.

Certes, il ne faut rien attendre de bon de cette Europe là, mais il faudrait peut-être mieux continuer le combat de l’intérieur du collectif en attendant qu’une nouvelle conscience triomphe, qui est en train de naître.

* C'était tellement confus au conseil (voir ici). Plutôt une posture, encore une, qu'un débat de fond... absent !




lundi 9 février 2015

Les propos du griffe...


Voir aussi "Vive LA vacance", la suite (ICI)...

Et encore, une info extérieure reçue :


Le GAC (Groupement d'Action Citoyenne) ouvre une permanence 150 chemin de la gare (ancien office notarial) tous les vendredi de 18 à 19 H et sur rendez-vous.

Son but déclaré est :  

 La protection de l’environnement, de la réglementation d’urbanisme et la qualité de vie à Saint Mamert et dans son canton notamment en veillant sur toutes les décisions prises par les autorités publiques en matière d’environnement, d’urbanisme ou de toutes décisions impactant le cadre de vie de Saint Mamert et de son canton. Et agir pour la promotion du patrimoine culturel, naturel et architectural de Saint Mamert et de ses environs par la réalisation de toutes actions dans ce but y compris en justice si nécessaire.

Pour les joindre : sur place ou au 06 15 19 39 12 si urgent.

dimanche 8 février 2015

Vive LA vacance !

Site municipal : l'info vient d'en haut

Aussitôt dit, aussitôt fait !
Site municipal : le travail dominical. Avec une prime ?

vendredi 6 février 2015

BREVE : la suite

On vous avait dit qu'on vous parlerait des inondations; voici donc un courrier du 5 (hier) envoyé par le groupe d'opposition "Saint Mamert Demain", signé de Jean-Loup Calini, et distribué aux riverains concernés avec pour commentaire : 

"Le maire continue à considérer la commune comme sa chose.

Après que nous lui ayons imposé une commission sur le problème des inondations, il décide seul des suites à donner, au mépris des intéressés. Pourquoi avoir accepté une commission en l’ignorant ensuite ?

Voici le courrier que nous lui adressons ce jour :"


Monsieur le maire,
Il a fallu la réunion plénière de la communauté de commune, avec à l’ordre du jour, le Smage des gardons, pour que nous apprenions que vous avez, sans aucune concertation, arrêté des dispositions concernant l’aménagement du lit de la rivière par des enlèvements d’alluvions et des surcreusements.

Vous illustrez encore une fois votre sens particulier du consensus, dont vous vous targuez pourtant. En « oubliant » de consulter la commission, dont vous avez accepté la création à notre demande, vous démontrez le mépris que vous portez aux élus, en premier lieu de l’opposition, mais aussi aux membres de la dite commission, riverains en tête.

Vous voudrez bien porter à l’ordre du jour du prochain conseil une question sur le sujet. Connaissant votre propension à mépriser le principe même de la démocratie, nous ne nous faisons aucun doute sur ce qu’il en sera.

Cela constitue encore une fois une entrave au fonctionnement du conseil. Dont acte. 
Salutations"
Quelques explications : 

C'est en réunion plénière de la communauté de communes que Jean-Loup Calini a appris les faits qui font l'objet d'un article dans le dernier griffe de février. Ça sent un peu la rédaction technique, on devine les auteurs... Mais que ce serait-il passé si l'opposition n'était pas représentée à la communauté ?

L'article du griffe, pseudo compte-rendu, aucunement partial, comme vous vous en doutez, de l'unique réunion de la commission inondations laisse entendre qu'il s'agit d'un document consensuel. Visez la manœuvre...

Si vous avez le courage de persister dans l'indigeste, vous pourrez lire des formules comme :

Une visite a été organisée avec un technicien du SMAGE...
Un dossier technique a été élaboré par un conseiller municipal et un dossier de déclaration loi sur l’eau a été déposé par la mairie...

Notons que certaines des solutions qui semblent avancées émanent des propositions de l'opposition, rejetées à l'époque. 

Tout cela peut laisser croire à une action dans la concertation : la lettre ci-dessus remet les pendules à l'heure !
Et  la formule : Nous proposerons lors de la prochaine réunion de la commission inondation... signifie donc que la commission, imposée par d'autres, n'a vocation qu'à être une chambre d'enregistrement des volontés d'un seul, toujours le même...

Que de mépris chez celui-là !