mardi 27 mai 2014

Plaidoyer pour NOS associations



L’article du 20 mai (Associations, dissociations…) a suscité un bel émoi chez certains, ce qui  n’est pas pour nous surprendre ; et les mêmes s’affairent à contourner l’obstacle. Bon courage…

Voici, sur le même sujet, une autre matière à réflexion :

Ça va mieux en le disant : le but n’est pas de mener ici une attaque contre les associations, mais de tenter une approche qui permette de séparer « le bon grain de l’ivraie ».

Des associations comme la Mariette, la Jeunesse saint mamertoise et d’autres mènent des actions de premier plan et ne sont, pour certaines, pas toujours aidées au niveau de ce qu’elles apportent à la collectivité.

Il faut se garder de s’enorgueillir d’un nombre record d’associations, jusqu’à en susciter la création, si c’est pour ne pas se soucier du cadre légal, ni de ce qu’elles peuvent recouvrir comme réalité, au moins pour certaines.

Le maire lui-même reconnaissait une négligence certaine dans le contrôle de celles-ci (conseil municipal du 29 avril 2014) : « au regard de ce qu’ils présentent… si on appliquait vraiment la règle, pratiquement on ne donnerait rien » ; JUSTE 15 960 € en 2014 !

Car les associations dites « loi 1901 » ont des obligations légales à remplir mais ce ne serait peut-être pas toujours le cas dans la réalité(*) pour certaines de celles qui émargent au budget de la commune.

 Voici quelques points de réflexion, non exhaustifs, à vérifier :

Des statuts pas toujours mis à jour,

Des assemblées générales non tenues,

Des comptes non approuvés, ou non approuvés dans les formes,

Des modifications non officialisées dans les dirigeants des dites…

Et ce ne sont pas les seuls sujets d’interrogation :

N’y aurait-il pas aussi confusion, certaines fois, entre activité associative et commerciale ? C’est vérifiable par la confusion des dirigeants, par exemple,
D’autres, qui n’ont pas de reconnaissance caritative nationale, qui ne sont pas reconnues « d’utilité publique », ne sont pas domiciliées sur la commune mais émargeraient apparemment au budget,

D’autres encore ne feraient pas état de leurs liens confessionnels, ou bien la réalité de leur activité ne serait pas clairement exposée, ou bien elle ne concernerait pas les habitants de la commune… on vous fait grâce de la liste complète.

Pour toutes, légalement,  il faudrait également réintégrer la totalité des aides indirectes, des photocopies aux gratuités de salles par exemple, dans le montant total des subventions allouées.

Loger tout le monde à la même enseigne, sans réel contrôle, c’est la facilité plutôt que l’équité ! Ce peut être aussi un outil de pouvoir quand on distribue différemment des fonds publics


(*) Pour vérifier, vous pouvez consulter le très officiel site :
Mais aussi, pour celles reconnues d’utilité publique :
Quant au greffe des associations sur Nîmes :