L’article
du 20 mai (Associations, dissociations…) a suscité un bel émoi chez
certains, ce qui n’est pas pour nous surprendre ;
et les mêmes s’affairent à contourner l’obstacle. Bon courage…
Voici, sur le même sujet,
une autre matière à réflexion :
Ça va mieux en le
disant : le but n’est pas de mener ici
une attaque contre les associations, mais de tenter une approche qui permette
de séparer « le bon grain de l’ivraie ».
Des associations comme la
Mariette, la Jeunesse saint mamertoise et d’autres mènent des actions de
premier plan et ne sont, pour certaines, pas toujours aidées au niveau de ce
qu’elles apportent à la collectivité.
Il faut se garder de
s’enorgueillir d’un nombre record d’associations, jusqu’à en susciter la
création, si c’est pour ne pas se soucier du cadre légal, ni de ce qu’elles
peuvent recouvrir comme réalité, au moins pour certaines.
Le maire lui-même
reconnaissait une négligence certaine dans le contrôle de celles-ci (conseil municipal du 29 avril 2014) :
« au regard de ce qu’ils présentent…
si on appliquait vraiment la règle, pratiquement on ne donnerait rien » ;
JUSTE 15 960 € en
2014 !
Car les associations dites
« loi 1901 » ont des obligations légales à remplir mais ce ne serait
peut-être pas toujours le cas dans la réalité(*) pour certaines de celles qui émargent au budget de la commune.
Voici quelques points de réflexion, non
exhaustifs, à vérifier :
Des statuts pas toujours mis à
jour,
Des assemblées générales non
tenues,
Des comptes non approuvés, ou
non approuvés dans les formes,
Des modifications non
officialisées dans les dirigeants des dites…
Et ce ne sont pas les seuls
sujets d’interrogation :
N’y aurait-il pas aussi
confusion, certaines fois, entre activité associative et commerciale ?
C’est vérifiable par la confusion des dirigeants, par exemple,
D’autres, qui n’ont pas de
reconnaissance caritative nationale, qui ne sont pas reconnues « d’utilité
publique », ne sont pas domiciliées sur la commune mais émargeraient
apparemment au budget,
D’autres encore ne feraient
pas état de leurs liens confessionnels, ou bien la réalité de leur activité ne
serait pas clairement exposée, ou bien elle ne concernerait pas les habitants
de la commune… on vous fait grâce de la liste complète.
Pour toutes, légalement, il faudrait également réintégrer la totalité
des aides indirectes, des photocopies aux gratuités de salles par exemple, dans
le montant total des subventions allouées.
Loger tout le monde à la même
enseigne, sans réel contrôle, c’est la facilité plutôt que l’équité ! Ce
peut être aussi un outil de pouvoir quand on distribue différemment des fonds publics…
(*) Pour vérifier, vous pouvez
consulter le très officiel site :
Mais aussi, pour celles
reconnues d’utilité publique :
Quant au greffe des
associations sur Nîmes :