Contrairement au précédent, voila
un conseil qui s’est poursuivi pendant trois bonnes heures, en particulier sur le vote du budget.
Il serait difficile de tout
résumer en un seul article, aussi c’est en plusieurs fois que nous reviendrons
sur des débats « révélateurs ».
En premier lieu on peut constater
que l’opposition a, semble-t-il, trouvé ses marques et rempli son rôle, ce qui n’a
pas été sans gêner l’équipe dirigeante, pas toujours à l’aise et souvent prise
à contrepied dans ses tentatives d’explication.
Le premier coup porté l’a été par
Brice Canonge qui a souligné que la commission des finances devrait être
composée de l’ensemble des membres du conseil, ce qui n’est pas le cas. Cela
permettrait à tous de connaître ce qui s’y décide autrement que de le découvrir
en séance, au détriment de l’opposition. Il eut pour seule réponse le silence…
Ce fut ensuite à Jean Loup Calini
de porter le fer quant à l’augmentation des indemnités des élus qui passe de 45 000
à 53 000 €, avec 5 adjoints au lieu de 4. Il s’interrogea quant à savoir
si la charge de travail le justifiait. La réponse constructive qu’il obtint fut :
« c’est le texte » !
Un autre constat fait par le même
fut qu’à force d’augmenter partout, il allait bien falloir payer un jour. La réponse
qui lui fut faite est qu’il y avait un excédent l’an passé. La réplique fut
cinglante : il est facile de provisionner 20 quand on a besoin de 10 :
on obtient un excédent de 10 !
La conclusion qui s’imposait fut
faite par Christine Bastidon : quand on a de l’argent on baisse les impôts !
Ainsi l’augmentation de 7000 € du
poste des indemnités des élus (environ 18 000 € avec les charges) fut
qualifiée de « complément retraite » par Calini, une juste réponse quand
on se souvient de l’attaque allusive faite par le maire, lors de la campagne électorale,
à l’encontre de son ancien premier adjoint.
C’est à la suite de cette passe d’armes
que furent évoquées les subventions aux associations. Le maire déclara textuellement pendant
le débat que « si on appliquait le règlement, au vu de ce qu’ils
présentent, on ne donnerait à personne ».
En effet, il semblerait que nombre d’entre
elles ne présentent pas tous les justificatifs demandés, ni des comptes clairs,
à défaut d’être réglementairement approuvés.
Surprenante révélation que
certains sont tentés d’appeler du laxisme dans le contrôle de l’utilisation de
fonds publics. Peut être faudrait–t-il creuser le sujet…
Voila ce qui occupa la première
demi-heure de débat. Nous reviendrons prochainement sur la suite.