lundi 12 mai 2014

On persiste




Certains, qui certes subissent, nous reprochent de toujours « taper » sur les mêmes. A qui la faute ?

Comme nous l’avons clairement déclaré : « Notre seul souci est de briser un certain silence et d'informer autrement que par les canaux officiels qui, bien évidemment, s’auto-congratulent ». Cela implique nécessairement la critique, surtout quand la désinformation devient la règle des détenteurs du pouvoir. Un seul exemple : ce marché de printemps si réussi à Saint Mamert...

Car ses mêmes râleurs, pour ce qui est de s’auto-congratuler, le font très bien, et aux frais du contribuable, sans même ouvrir les colonnes du flash-info à l’opposition municipale.

A qui la faute s’ils prêtent le flan à la critique par leurs actes ou leurs attitudes ? C’est vrai qu’ils nous fournissent une matière première à polémiquer très copieuse. Mais notre souci est avant tout de rétablir un certain équilibre de l’information. Et si nous raillons, c’est que nous préférons en rire avec vous ; pour mieux combattre, c’est vrai, ce qui est, souvent, « à pleurer ».

Ainsi en est-il de la volonté de sanctionner les employés municipaux sur leurs arrêts maladie. Qu’il puisse y avoir des abus, est-ce une raison pour les pénaliser tous ?
Que penseriez-vous d'une situation ubuesque qui verrait un élu voter pour cette sanction, quand son épouse serait elle-même membre de ce personnel ? On en rit, ou on en pleure ?

Ou bien encore cette anecdote, lors de la cérémonie du 8 mai : 

Après les discours, la minute de silence et la Marseillaise, le maire invite les quelques présents à un vin d’honneur ; murmures… les enfants devaient interpréter l’hymne européen ; ils avaient été « zappés » ; vite, vite on rétablit le protocole, les enfants chantent… les enfants… on en dénombre un, peut-être deux, et cinq conseillères !

D’ailleurs, ils étaient où  les enfants qui les autres années lisaient des textes, déposaient des gerbes ?

Comme disait Pierre Dac : «  ils prennent leurs vessies pour des lanternes et ils se brûlent ». Est-ce encore notre faute ?