samedi 31 mai 2014

L'édito, c'est MOI !





Encore un flash info dans nos boîtes aux lettres, le n° 61, pour pas grand-chose, sinon « l’édito » le mal nommé : en effet, pour les publications qui font preuve d'objectivité ou de neutralité dans leurs articles, l'éditorial constitue un espace de liberté où s'exprime un certain point de vue. Pour l’objectivité ou la neutralité de la publication, on ne peut pas dire que ce soit cela…

Dans un éditorial, l'auteur s'exprime rarement à la première personne ; dans « le griffe », c’est la première personne qui s’exprime seule, et toujours aux frais du contribuable

L’exercice des pleins pouvoirs en 26 délégations…

Alors on y lit (encore !) que la fête de printemps a été une réussite – mais si, mais si – tout comme la voisinade « centralisée » (c’est tout le contraire du principe de réunion entre voisins).
Une centaine de personnes, n’ayons pas peur des chiffres ; il est vrai que personnel et résidents de la maison d’autiste font partie de Saint Mamert. Saluons quand même leur participation.

Des rassemblements de voisins, il y en a eu d’autres, des vrais, dans certains quartiers, sans bruit, mais pourquoi en parler si, en plus, il y avait – horreur – des « gens » de l’opposition parmi eux !

Vous avez bien lu, toujours dans le billet doux : « l’investissement prévu est important et nécessaire, construction de la gendarmerie… » 

Pas question de réfléchir à partir de l’actualité gouvernementale sur les économies budgétaires et les coupes sombres qui s’annoncent ; « ON » persiste et signe. 

Alors préparez vos escarcelles, elles sont faites pour ça !

Et vous en avez pour six ans, droit devant, comme un seul homme !

Voilà une bien belle publication, coûteuse mais si utile ; pour le site, circulez, il n’y a toujours rien à voir…

mardi 27 mai 2014

Plaidoyer pour NOS associations



L’article du 20 mai (Associations, dissociations…) a suscité un bel émoi chez certains, ce qui  n’est pas pour nous surprendre ; et les mêmes s’affairent à contourner l’obstacle. Bon courage…

Voici, sur le même sujet, une autre matière à réflexion :

Ça va mieux en le disant : le but n’est pas de mener ici une attaque contre les associations, mais de tenter une approche qui permette de séparer « le bon grain de l’ivraie ».

Des associations comme la Mariette, la Jeunesse saint mamertoise et d’autres mènent des actions de premier plan et ne sont, pour certaines, pas toujours aidées au niveau de ce qu’elles apportent à la collectivité.

Il faut se garder de s’enorgueillir d’un nombre record d’associations, jusqu’à en susciter la création, si c’est pour ne pas se soucier du cadre légal, ni de ce qu’elles peuvent recouvrir comme réalité, au moins pour certaines.

Le maire lui-même reconnaissait une négligence certaine dans le contrôle de celles-ci (conseil municipal du 29 avril 2014) : « au regard de ce qu’ils présentent… si on appliquait vraiment la règle, pratiquement on ne donnerait rien » ; JUSTE 15 960 € en 2014 !

Car les associations dites « loi 1901 » ont des obligations légales à remplir mais ce ne serait peut-être pas toujours le cas dans la réalité(*) pour certaines de celles qui émargent au budget de la commune.

 Voici quelques points de réflexion, non exhaustifs, à vérifier :

Des statuts pas toujours mis à jour,

Des assemblées générales non tenues,

Des comptes non approuvés, ou non approuvés dans les formes,

Des modifications non officialisées dans les dirigeants des dites…

Et ce ne sont pas les seuls sujets d’interrogation :

N’y aurait-il pas aussi confusion, certaines fois, entre activité associative et commerciale ? C’est vérifiable par la confusion des dirigeants, par exemple,
D’autres, qui n’ont pas de reconnaissance caritative nationale, qui ne sont pas reconnues « d’utilité publique », ne sont pas domiciliées sur la commune mais émargeraient apparemment au budget,

D’autres encore ne feraient pas état de leurs liens confessionnels, ou bien la réalité de leur activité ne serait pas clairement exposée, ou bien elle ne concernerait pas les habitants de la commune… on vous fait grâce de la liste complète.

Pour toutes, légalement,  il faudrait également réintégrer la totalité des aides indirectes, des photocopies aux gratuités de salles par exemple, dans le montant total des subventions allouées.

Loger tout le monde à la même enseigne, sans réel contrôle, c’est la facilité plutôt que l’équité ! Ce peut être aussi un outil de pouvoir quand on distribue différemment des fonds publics


(*) Pour vérifier, vous pouvez consulter le très officiel site :
Mais aussi, pour celles reconnues d’utilité publique :
Quant au greffe des associations sur Nîmes :

dimanche 25 mai 2014

Long comme un jour sans pain


En cette journée de fête des mères renforcée par les élections européennes, ça risque de paraître un peu long à certains d'entre-vous.

Aussi on vous offre ce petit bijou qui date de 2012 : la fête des maires, pour passer le temps ; nous, on ne s'en lasse pas !

http://actiondiscrete.tumblr.com/post/16294015687/maires-presidentielle-nihous-miguet

vendredi 23 mai 2014

Bon appétit messieurs…





Suspicion, surveillance, c’est ce qu’on entend de toutes parts. Triste début de mandat ! L’ambiance est toujours aussi exécrable, mais c’était peut-être aussi l’effet recherché : « diviser pour régner » dit le proverbe.

Pas grave, on a « les voisinades » (c’est aujourd’hui*) pour oublier tout ça !

On ne résiste pas à vous rappeler la prose dithyrambique du griffe n° 60 sur le sujet : "pour vivre et partager une superbe aventure : celle de la relation humaine... montrons qu'à Saint Mamert, il fait bon vivre TOUS ENSEMBLE !"

En matière de relation humaine, ces derniers jours, on a fait le plein de nouveautés...
Et puis n'oublions pas un maire qui a le salut sélectif ! Alors, "TOUS ENSEMBLE"... question de définition...

* invitation à partager un repas dans la rue : « une grande et belle soirée à la fois familiale et amicale pour un mieux vivre ensemble ». (comme la liste Vivre ensemble à Saint Mamert ?) Dixit la mairie, qui fournit « certains rafraîchissements ». Le fond de l’air, lui, est déjà assez frais…


jeudi 22 mai 2014

Le mur du son...otone



Les murs ont des oreilles, c’est ce que semblent penser certains :

Il paraitrait que le maire veut faire isoler son bureau. 

Après le mutisme du site municipal, ça vire au « monde du silence ». 

Manque plus que « l’homme invisible »… certains disent l’avoir croisé !

mercredi 21 mai 2014

On patauge ?


Si vous allez sur le site de la commune, vous ferez un petit voyage dans le temps...

une odeur de moisi ?

Le 18


Le 18 est le numéro qu'il faudrait faire si jamais il y avait le feu au lac, au griffe doit-on plutôt dire ; car depuis les dernières dispositions régaliennes, il semble que ça commence à s'enflammer, et pas qu'à Saint Mamert*... jusqu'à une réunion en urgence en haut lieu.

En un mot : il y a comme "un malaise" (au sens propre comme au sens figuré) à la suite des retenues sur primes pour maladie.**


Le dossier serait aussi sur le bureau des représentants du personnel et le mot "grève" aurait été prononcé.
Pas dit que la « mesurette » ne serait pas annulée puisque peut-être, probablement même, illégale. Ce serait envisagé maintenant par ceux-là même qui ont mis le feu. En attendant, elle aura fait des dégâts…

Par définition, toute gouvernance a pour but d'assurer l'harmonie entre les membres de la communauté. Mais « Toute nation a le gouvernement qu'elle mérite. » (comte Joseph de Maistre). Précisément à Saint Mamert...

*La mesure concernant les retenues a été aussi décidée par la communauté de communes.

** voir : http://resisterastmamert.blogspot.fr/2014/05/le-conseil-du-29-avril-episode-4.

mardi 20 mai 2014

Associations, dissociations…

contribution


Appliquer strictement la loi nº 2013-907 du 11 octobre 2013 relative à la transparence de la vie publique et entrée en application au mois de janvier dernier, c’est poser la question des élus responsables ou membres d’associations.


Les candidats aux dernières municipales auraient dû l’être en connaissance de cause…


Même si les élus concernés ont fait des « entrées/sorties » lors du dernier vote du budget, il semble bien qu'on soit hors cadre légal :


La loi est passée par là et impose une stricte séparation entre vie privée et vie publique. Fini le temps où le maire était «  président d’honneur  » ou «  de droit  » de tel collectif, ou encore que tel élu siégeait «  de fait  » au conseil d’administration d’une association.

Désormais, un élu ne peut donc plus avoir aucun mandat décisionnaire dans une association. Président, vice-président, trésorier… il ne peut plus être que simple membre. Et encore ! Car la grande nouveauté de cette loi réside dans sa rédaction définissant «  toute situation d’interférence entre des intérêts publics ou privés qui est de nature à influencer ou à paraître influencer  » l’indépendance de l’élu. 
En clair, on n’est plus seulement dans le conflit d’intérêts, mais dans la suspicion du conflit d’intérêts… mais sans qu’il y en ait nécessairement au final !


Pour éviter la paranoïa et l’hypocrisie on pourrait envisager, comme l’on fait certaines villes, et non des moindres, que chacun des membres du conseil remplisse un écrit officiel faisant état d’une possible « interférence ».  Cela aurait le mérite de la clarté. 

D’ailleurs les associations devront aussi modifier leurs statuts pour prendre en compte ces nouvelles dispositions. Et elles sont toutes subventionnées, certaines plus que d’autres…


Nous reviendrons, ultérieurement sur une autre question de droit : les élus qui sont, en tant qu'entrepreneurs privés, fournisseurs d’une collectivité.