samedi 31 octobre 2015

À la vôtre messieurs !

Traditionnellement, à l'occasion de la commémoration du 11 novembre, la population était invitée "au verre du souvenir", "vin d'honneur" ou autre ""verre de l'amitié".

Cette année, sur le site municipal, l'information faite aux Saint Mamertois n'est suivie d'aucune invitation  "à lever le coude".

Les élus, eux, ont  reçu "un carton" qui les invite à un vin d'honneur. Fonction oblige...

Un oubli ? Le début des économies? 

Peu importe : le véritable problème est qu'il y a toujours un budget pour se rincer la glotte aux frais du contribuable alors même que l'on crie "au loup" à propos de la baisse des dotations.

Vous nous direz, avec toutes les dépenses annoncées, gendarmerie, cave... ce n'est qu'une goutte d'eau, pardon, une goutte de vin dans un océan de dépenses. Mais quand même.

Combien par an pour ce genre de libations au dieu local?

Sans doute pour ça qu'ils achètent la cave!

Pour recadrer le débat :




Le 29 octobre, la ministre de la Décentralisation, Marylise Lebranchu a, malgré l’hostilité du Sénat et des principales associations d’élus communaux, confirmé la réforme de la dotation globale de fonctionnement (DGF*) dans le cadre du projet de loi de finances 2016. Une réforme qui vise à mettre, selon ses propos, “de la justice dans les dotations de l’État”.
La réforme de la DGF sera examinée, le 4 novembre, en commission élargie de l’Assemblée, dans le cadre de l’examen des crédits aux collectivités territoriales, et en séance le 9 novembre.

* La DGF constitue la principale dotation de fonctionnement de l'État aux collectivités territoriales. elle comporte 12 dotations (4 pour les communes, 2 pour les EPCI, 4 pour les départements et 2 pour les régions).

jeudi 29 octobre 2015

Le conseil a voté la motion communautaire

C'est seulement le 27 au soir que les élus ont reçu par mail des éléments de réflexion sur le rattachement de notre communauté de communes à une autre communauté.

Le petit commissio-maire
Alors que le vote avait eu lieu la veille en conseil ! La charrue avant les bœufs ; mais surtout un moyen de fausser le débat, qui s'est fait sur le seul critère du maire : "c'est une motion de principe pour rester entre nous"
Tel est le seul argument développé invariablement depuis des années par nos élus locaux. À chacun selon ses limites ! D'ailleurs l'article joint aux documents reçus n'est autre que celui "d'Objectif Gard" (cliquer ici)! C'est dire la capacité de certains à générer un argumentaire...et des documents qui ne datent pas d'hier! Alors pourquoi si tardivement ? pour fausser le débat ?

De toute façon, avec ou sans éléments de réflexion, nos majoritaires auraient fait comme toujours sans même lire, ils auraient suivi le guide ! Signez, nous ferons le reste...

La position du Préfet, on le sait, c'est le rattachement à Nîmes métropole. Et nos" locaux" de pousser des cris d’orfraie, en particulier sur l'augmentation des taxes locales. Et bien, si vous lisez les tableaux reçus, vous avez quelques surprises, plutôt agréables d'ailleurs!

Tout d'abord la taxe d'habitation* : elle est de 10,77 % à Nîmes métropole quand elle s'élève à 10,95 % à Leins Gardonnenque !

Quant au foncier non bâti il est de 4,09% à Nîmes pour 6,47% ici !

Il n'y a guère que les taxes des entreprises qui marquent dans l'autre sens. C'est vrai que nous sommes un secteur largement pourvu en la matière ! Ce ratio nous est favorable et les entreprises ne sont pas là ! On peut se demander pourquoi ? Non, pas vraiment...

Alors, une mauvaise affaire le rattachement à Nîmes métropole ? on peut se poser la question, mais la réponse n'est pas forcément celle qu'on veut nous suggérer à grand renfort de motions unitaires.

Et peut-être qu'on aurait, autre exemple, des transports en communs autrement conséquents qu'aujourd'hui. Demandez donc aux Calmettois ce qu'ils en pensent...

* base 2014 pour tous ces exemples. NE PAS CONFONDRE AVEC LA PART COMMUNALE QUI NE CHANGE PAS !




mercredi 28 octobre 2015

Le conseil du jour...


cliquer dessus pour agrandir

mardi 27 octobre 2015

La cave : on va presser le contribuable !



Comme d’habitude nous traiterons ce long conseil municipal (cliquez ici) en plusieurs étapes.


Commençons par le projet de rachat de la cave coopérative :


Le conseil a voté, à la majorité, pour la signature de la convention.  Le maire a répété son expression favorite : il suit sa feuille de route. Traduisez : on a gagné les élections, on fait ce que « JE » veux.

Oui mais voilà, l’achat de la cave coopérative n’était pas dans son programme électoral. Alors c’est plutôt une sortie de route !


C’est ce que prouve ce vote portant sur une Opération d’Aménagement Programmée (OAP) entre la commune et l’Établissement Public Foncier de Languedoc Roussillon (EPF LR). 


Aucun projet structuré n’a été présenté par l’adjoint chargé de l’urbanisme, pourtant sorti de son mutisme habituel pour jouer le « fusible ». Bien piètre prestation pour celui qui se voudrait, disent certains, « calife à la place du calife »…


Un courrier de l’opposition adressé au maire le 6 octobre dernier faisait le point sur les dangers d’une telle impréparation. En voici la teneur. Il est important de la lire en entier pour bien comprendre l’importance des enjeux.


« Lors de la dernière réunion de la commission d'urbanisme, vous avez présenté un projet de convention avec l’Établissement Public Foncier de Languedoc Roussillon (EPF LR) portant sur une Opération d'Aménagement Programmée (OAP) sur le site de la cave coopérative.

Bien que nous déplorons de n'être associés que tardivement à ce projet initié depuis quelques temps déjà (convention présentée au bureau de l'EPF LR en décembre 2014) nous vous présentons les réserves que nous émettons après étude de ce document.

Cette convention prévoit dans un premier temps de déléguer à l'EPF LR le rachat du site de la cave coopérative, dans un second temps la cession du bien à la commune de Saint Mamert du Gard en vue de la réalisation d'un projet d'aménagement du site.

Le montage du projet (études, estimations, etc.) serait exclusivement à la charge de la commune, en associant toutefois l'EPF LR aux décisions via un comité de pilotage. Un bailleur social devrait être identifié par la commune en amont du projet. Dans l'attente de la rétrocession du bien, la gestion et l'entretien du site seraient à la charge de la commune, sous réserve de l'accord de l'EPF LR.

Cette convention impose pour les trois premières années une inscription au budget communal des crédits alloués au projet dans le cadre d'un plan pluriannuel d'investissement (400 000 euros prévus dans le cadre de la convention) et prévoit en cas d'emprunt une garantie par une ou des collectivités territoriales. Elle comporte une clause de rachat anticipé en cas de manquement de la commune (par exemple pas de projet conçu dans un délai de trois ans).

Au terme de la convention, soit huit ans, la convention prévoit la rétrocession du bien à la commune dans le cas où l'EPF LR aurait acquis le bien.

La convention n'a pour seul intérêt que la délégation à l'EPF LR du rachat du site et éventuellement de sa revente à un opérateur économique.

A ce jour aucun bailleur social n'est associé au projet ni identifié par la commune et aucun diagnostic de son état n'est porté à notre connaissance.

Nous pensons donc hasardeux et imprudent d'engager la commune dans cette convention dont les conséquences perdureraient bien au-delà de l'actuel mandat.

En effet, les besoins ne sont pas évalués, aucune étude d'opportunité ni de faisabilité n'est engagée, nous ne disposons d'aucun diagnostic sur l'état de ce site, propriété des coopérateurs, inexploité depuis de nombreuses années.

Ce projet de changement de destination portant sur plusieurs corps de bâtiments, de presque 2000 mètres carrés d'emprise au sol, construits avant 1950 sur deux parcelles d'une contenance de 4854 M2, nécessite pourtant des études conséquentes.

Cela implique d'engager dès aujourd'hui une réflexion sérieuse autour d'un éventuel projet et la réalisation d'études pré-opérationnelles sérieuses : étude d'opportunité, étude de faisabilité, évaluation du besoin, choix d'un bailleur social, estimation du coût.

Après ces études seulement, la commune pourrait ratifier la convention avec 1' EPF LR et s'engager dans l'éventualité d'un projet réaliste.

Aussi nous vous demandons d'engager des études pré-opérationnelles sérieuses avant d'inscrire à l'ordre du jour du conseil municipal la proposition de signature de cette convention. »



À plusieurs reprises, Brice Canonge a demandé à ce que soient lus en séance les articles de la convention qui appuient son argumentation. Peine perdue. Pire, on a eu le sentiment que ceux-là même qui défendaient la convention ne l’avaient pas lue !



La discussion de sourds sur ce sujet est révélatrice, tout d’abord de la réalité de cette majorité municipale : un maire qui fait ce qu’il veut, sans concertation, avec l’aide de deux ou trois adjoints et le reste de la troupe qui suit, sans mot, sans idée, sans comprendre peut-être… c'est du moins l'impression qu'ils donnent! On n'a même, depuis presque deux ans, jamais entendu la voix de ceux-là, seulement unis par l’épouvantail que représente une opposition qui secoue le débat. 
Un troupeau qui vote sans état d’âme comme on leur a intimé de le faire.

dimanche 25 octobre 2015

Le conseil de tous les dangers

Demain soir, lundi, aura lieu un conseil municipal qui devrait mobiliser nombre de Saint Mamertois : plusieurs sujets à l'ordre du jour engageront la commune pour de nombreuses années. Voici pourquoi:

Une motion sur le devenir de la communauté de communes sera mise au vote. Elle prône le "rester entre nous" cher à nos délégués mais complètement irréaliste dans le contexte actuel. L'affaire est entendue si on en croit nos sources proches du pouvoir décisionnel : ce sera Nîmes. Non pas qu'il  n'y aurait pu avoir d'autres alternatives, mais à l’argumentaire unique selon lequel "on voulait rester entre nous", il aurait fallu des contrepropositions qui ne sont jamais venues. La position de l'autruche la tête dans le sable a pour inconvenient de laisser son croupion à une hauteur qui n'est pas sans risques ; et voilà !

L'architecte pour la future gendarmerie a été choisi. Pas de vote en conseil : 150.000€ qui vont s'envoler quand dans le même temps s'accumulent les informations selon lesquelles les petites gendarmeries vont disparaître. On remarquera combien les mêmes qui s'insurgent contre les baisses des dotations aux collectivités s'empressent de s'aventurer sur des projets hasardeux.

Le projet d'achat de la cave coopérative arrive "tout ficelé" avec le vote d'une convention qui engage la commune définitivement. À terme c'est le risque d'un budget colossal dont on ne connaît aujourd'hui que la partie émergente 400.000€ pour l'achat. Combien pour tous les travaux futurs ?
Aucun projet sérieux sur le site, aucun débat préalable, aucun bailleur en vue, mais des coopérateurs qui vont enfin pouvoir se débarrasser de ce fardeau. Et tant pis si le projet de convention engage la commune à acheter et subir dans un délai de 8 ans ! Voilà qui engage même la mandature à venir. Même si vous, électeurs, mettez dehors, au prochain scrutin municipal, la clique majoritaire en place, il vous faudra continuer de payer les pots cassés !

Sans parler du PLU qui continue son bonhomme de chemin, en douce, comme tout le reste; comme ces conseils réduits au nombre obligatoire d'un par trimestre quand il y en avait au moins dix par an avant. Des décisions qui sont prisent en d'autres lieux, sans même que nombre d'élus majoritaires en soit informés; ils s'en plaignent assez!

Car ils ont la majorité absolue. Alors pourquoi se priver? ils ne sauvent même plus les apparences.

L'opposition fait ce qu'elle peut. Il manque un rapport de forces visible, qui pourrait rendre certains un peu prudents.

Il faudrait que la population se manifeste, en étant présente, par exemple lors des conseils. ou plus encore...

Demain il sera trop tard; et c'est là-dessus que certains* comptent ! 

* Un de ces jours, quand il sera temps, nous publierons les noms des propriétaires des terrains dans le PLU et autres coopérateurs. Vous serez surpris!

mercredi 21 octobre 2015

Quel trafic !


1000 disques de stationnement distribués par la mairie aux habitants de Saint Mamert, cela signifie logiquement 1000 voitures dans le village : pour 1500 habitants ?

Si on ajoute qu'au début de la "période bleue*", la consigne de la mairie était d'acheter les disques de stationnement car il n'y aurait pas de distribution gratuite, voilà qui ajoute autant de véhicules que de disques achetés...

Si on ajoute également, toujours selon la même source, quand il y eu, quand même, des disques distribués, qu'il n'en serait donné qu'un par foyer, on s'inquiète vraiment du nombre exact de véhicules circulant dans Saint Mamert ! Il faut d'urgence des parkings, des sens uniques, des AVP**...

"Le succès rencontré par cette initiative", comme ils disent sur le blog municipal, ce ne serait pas, par hasard, d'avoir fait payer par le contribuable local des disques destinés à d'autres?... qui viennent faire leurs courses à Saint Mamert, vous rétorqueront nos flamboyants élus de la majorité... les commerçants vous le confirmeront sans doute, eux qui tirent le diable par la queue depuis la création d'un certain sens unique...

* pas celle de Picasso ; de "pique assiette", peut-être...
**des agents pour les PV qui vont pleuvoir sans aucun doute... 

mardi 20 octobre 2015

TAFTA : la lutte continue




Voici leur communiqué :

PTCI, GMT, TAFTA, TTIP : initiales différentes et même signification pour un accord de commerce et d'investissement entre les États-Unis et l'Union Européenne.

CETA : entre le Canada et l'UE.
Ces accords en cours de négociation, sans aucune transparence, sans participation des citoyens ni de leurs représentants, auraient des conséquences graves sur notre vie de tous les jours : éducation, santé, agriculture, OGM, services publics, attribution des subventions, etc., qui pourraient échapper au contrôle de notre gouvernement et de notre justice.

LE COLLECTIF STOP TAFTA 30* VOUS INVITE À UNE RÉUNION D'INFORMATION

Nos intervenants définiront TAFTA, nous préciseront les pouvoirs du parlement européen, et, avant la COP 21 : la politique énergétique européenne, ses conséquences sur le climat.

Vous êtes invités le 7 novembre 2015, à partir de 18h30, pour un accueil par les associatifs autour d'un petit buffet.

* Liste non exhaustive des membres du collectif :
Les Alternatifs 30, ATTAC Alès, ATTAC Nîmes, ATTAC Uzège, CADTM 30, Convergence Citoyenne pour la Transition Energétique, EELV 30, Energies Citoyennes du Gard, Ensemble 30, FSU 30,Mouvement des Objecteurs de Croissance, Nouvelle Donne 30, NPA 30, Pacte Civique 30, PCF 30, PG 30, Collectif anti gaz de schiste AJC Les Mages, Collectif anti gaz de schiste Auzonnet Cèze & Ganière, Collectif anti gaz de schiste Gardonnenque/Petite Camargue, Collectif anti gaz de schiste Hautes Cévennes, Collectif
anti gaz de schiste Nîmes, Collectif stop gaz de schiste Anduze, et des citoyens indépendants.

Contact : info@stoptafta30.fr
Plus d'information :
http://stoptafta.wordpress.com
www.facebook.com/stoptafta30

lundi 19 octobre 2015

Ça, c'est un compte rendu


Les élus ont reçu, cette fois en avance (cliquer ici), la convocation au prochain conseil municipal qui aura lieu le 26 octobre à 20h30. Une convocation accompagnée de 60 pages d'annexes, pas moins ! Un pavé de 7 millimètres d'épaisseur... pourtant "il" avait dit "on ne vous renverra pas les pièces, vous les avez"...

Ont même été jointes les lettres des associations qui remercient la commune pour les subventions reçues ! Entre parenthèses, si se sont les seules,elles ne sont pas nombreuses à l'avoir fait; comme elles n'étaient pas nombreuses non plus à participer à la journée des associations...

Figure, dans le paquet cadeau de la convocation du conseil, le compte rendu de la séance du 12 octobre dernier. On peut y lire :
"Mr CALINI l'interrompt et fait remarquer que les élus ont reçu dans l'après-midi (15 h 30) des documents pour le conseil du soir et donc demande que ce conseil municipal soit annulé et reporté...
...Seule la convention de l’Établissement Public Foncier devait être soumise à délibération, et rappelle que cette dernière a été donnée lors de la commission d'urbanisme du 29 septembre 2015. De ce fait, M. CALINI avait eu largement le temps de l'étudier. Preuve en est sa longue missive faite en date du 6 octobre 2015 concernant des remarques et questions sur cette convention."
Le rédacteur* a oublié de préciser que d'autres ne l'avaient pas reçue... pour mieux "tacler" le seul CALINI?


Ajoutons que la fin du conseil à été prononcée, par le maire, deux fois à trois minutes d'intervalle; mais pas la reprise! Pas facile après cela de savoir ce qui peut figurer au procès verbal de séance... en particulier la remarque ci-dessus , faite "juste pour information" après la fin de la séance... la première! et qui devient l'argument le plus explicité du compte rendu...

Soyons flou.

*qui n'est pas connu puisqu' aucun secrétaire de séance n'a été désigné.