vendredi 30 janvier 2015

Bougeons-les !



Contribution 

 

bougeons-les !

Un rapport du Commissariat général à l’égalité des territoires (CGET) propose de diviser le nombre des intercommunalités par deux. Le seuil plancher des 20 000 habitants étant la règle [cliquer ici pour lire le rapport]

Voila qui devrait relancer le débat à l’échelle locale et, comme nous l’avons déjà souligné, inciter nos élus locaux à prendre les « bonnes décisions » avant que des mauvaises nous soient imposées. 

Il y a aujourd’hui en France  plus de 2100 EPCI. Le code général des collectivités territoriales (cinquième partie) définit les établissements publics de coopération intercommunale :

Les communes ayant plusieurs compétences en commun, comme l'aménagement du territoire, la gestion de l'environnement ou les transports. Ils répondent à la « loi Chevènement » de juillet 1999 dont sont issues les communautés de communes, mais également les communautés urbaines, les métropoles, les communautés d'agglomération, les syndicats de communes, et les syndicats d'agglomération nouvelle.

Un regroupement devant permettre « de constituer des territoires dotés d’une capacité d’administration et de moyens de développement significatifs, capables d’entrer en dialogue avec les partenaires publics et privés pour concevoir et mettre en œuvre de réelles stratégies de développement économique et social. » 

À partir de ce nouveau seuil de 20 000 habitants, chaque entité définira les équipements et les services indispensables pour la population : enseignement, commerces ou structures d’hébergement pour personnes dépendantes…

Pour cela il préconise que “les petites communautés de communes voisines de nombreuses agglomérations rejoignent la communauté centrale plutôt que de se regrouper avec des territoires plus extérieurs. Il faut donc encourager l’augmentation de la taille des communautés centrales, en tenant toujours compte de la cohérence du territoire vécu” ; mais précise qu’il “revient aux élus locaux, prenant en compte les nombreuses réalités locales que l’analyse des données ne saurait refléter, de définir les alliances les plus pertinentes pour constituer le futur maillage du territoire. 

Une marge de manœuvre que nos élus feraient bien de mettre rapidement à profit ! mais, en ne faisant rien, peut-être on-t-ils déjà choisi Nîmes...