Contribution
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Nouveaux partages de compétences
entre régions et conseils généraux, ou disparition de ces derniers, la nouvelle
équipe gouvernementale en selle relance des interrogations et des craintes qui,
en réalité, n’ont jamais cessé sur le nouveau projet de décentralisation.
La nouvelle répartition des
pouvoirs et surtout la possible suppression - ou son encadrement sévère - de la compétence générale au profit des
régions, réduites à une quinzaine, mais aussi des communautés très agrandies,
auront des conséquences immense sur l’avenir des communes telles qu’elles
subsistent aujourd’hui malgré les réformes déjà existantes.
Sans cette mutation, il n’y aura
pas de vraies réformes et surtout d’économies importantes à espérer. La bataille,
si elle a lieu, promet d’être rude.
Un fait semble certain : les
communes de demain, au moins les petites, seront des entités vidées de leurs compétences. Il faut s’y
préparer. Et les conseils municipaux, constitués de bonnes volontés plus que de
réelles compétences, à de rares exceptions près – ce n’est pas une critique –
auront bien du mal à peser dans les séismes qui s’annoncent.
Il leur faut cependant, dès à présent, essayer d’en
tenir compte dans leur gestion quotidienne. On est bien loin de l’argumentaire
de la campagne électorale à Saint Mamert, mis à part un, qui n’a pas été suffisamment
entendu. Quand on pilote le nez dans le guidon…