Un peu moins de 3 ans. C’est le délai imparti aux élus
locaux pour se concerter et décider de l’avenir de leur collectivité. Après, c’est
l’État qui décidera à leur place des nouvelles frontières régionales. Un dictat
qui siffle le coup d’envoi aux négociations pour fusionner les territoires, contre
la volonté de certains élus de mettre en
avant l’unité de leur région.
Avec cela pour occuper les esprits, y aura-t-il des
élus locaux capables de dépasser leurs petites ambitions de chapelles pour
définir leur territoire dans cet objectif ? Nous l’avons déjà dit :
il est urgent de progresser dans l’intercommunalité. Aujourd’hui, pas demain,
sauf à louper le coche…
Ils peuvent le faire ? Pas sûr… sans qu’ils aient
la pression, à défaut de la vision…
Et en plus, Saint Mamert perd, prochainement, son statut de chef lieu de canton. Pour devenir quoi ? Une autre vision absente ?