Le Midi Libre a
fait paraître hier un article dont teneur ci-après. Vous trouverez
également ci-dessous la réponse de la Cci (reprise en partie dans le Midi Libre d'aujourd'hui).
Certains ont
tellement savouré l’occasion qu’ils cachaient mal une excitation jubilatoire :
des munitions pour un paint-ball sur un certain vice-président de la Cci !
Déjà, le Plu, ce n’est
pas simple, mais là on entre dans la politique politicienne dont certains se
défendent. Il nous semble que polémiquer sur ce sujet ne fera que noyer le
débat pour la recherche d’un profit électoral immédiat.
Bien sûr, il y en a qui ne manqueront pas de prétendre, ce n’est pas la première fois, que nous « roulons » pour Calini…
Bien sûr, il y en a qui ne manqueront pas de prétendre, ce n’est pas la première fois, que nous « roulons » pour Calini…
Objet: Communiqué
de Presse envoyé ce jour suite aux articles du Midi Libre / UPE 30
Hier et ce matin, ont été publiés
dans la presse locale et régionale (Midi Libre, Lettre M, Objectif
Gard….) des articles émanant du président du MEDEF / UPE 30 qui attaque à
nouveau la CCI Nîmes en s’exprimant ainsi :
« L’existence même de l’institution consulaire
est menacée, et ce en raison de graves difficultés de gestion interne et non,
comme on voudrait nous le faire croire, en raison d’une diminution de la dotation
de l’Etat »
« Il faut réagir dès
maintenant, car les salariés ne pourront plus être payés en 2015 ».
Ces propos, nous ne
pouvons que le déplorer : ils n’ont que l’objectif, purement
politique, de nuire à la crédibilité de la stratégie de la CCI Nîmes et à
déstabiliser son personnel, dans un contexte extrêmement difficile pour les
entreprises.
Ces propos sont inacceptables et
témoignent d’un acharnement d’un autre âge à briser la dynamique que la CCI
Nîmes a retrouvée.
Les restrictions budgétaires
décidées par l’Etat (loi de finances 2014) n’épargne pas le réseau national des
Chambres de Commerce et d’Industrie avec une diminution de 20% des ressources
fiscales. En Languedoc-Roussillon, les CCI perdent ainsi 13,5
millions d’euros sur un budget annuel de 54,7 millions d’euros. Dans ce
contexte, le budget voté le 27 février 2014 par les élus de la CCI Nîmes, en
présence de la tutelle, est conforme et s’appuie sur les directives de la
circulaire de Bercy du 20 décembre 2013 qui autorise le réseau consulaire
CCI France et donc les CCI du Languedoc Roussillon à voter un budget
déséquilibré, le financement des investissements étant alors réalisé par
prélèvement sur leur fonds propres.
La CCI Nîmes va recevoir dans les
prochains jours le rapport définitif du Contrôle Général Economique et
Financier (CGEFI, service de Bercy chargé du contrôle des chambres
consulaires), le rapport provisoire ayant déjà témoigné de la saine gestion de
notre CCI. Les élus de la CCI Nîmes ont su établir pour 2014 un budget qui ne
remet en rien en cause la stabilité financière de la CCI Nîmes, contrairement à
ce que veut faire croire le MEDEF/UPE 30 en demandant la mise en place d’une
commission provisoire.
Accompagné du Trésorier et du
Directeur Général de la CCI Nîmes j’expliquerai à la presse lors du point
mensuel habituel, programmé ce mardi 25 mars, comment se monte le budget d’une
CCI, même en période de contraintes fiscales.
Bien sincèrement,
Henry DOUAIS,
Président
Et l’ensemble des élus de la CCI
Nîmes