Les élus locaux, après validation de la baisse
d’1,5 milliard d’euros de la dotation de fonctionnement pour 2014, nommée
gracieusement “répartition de la pénurie”, entendent défendre leurs
positions sur la réforme de la fiscalité.
Missionné par le Premier ministre, André Laignel,
a annoncé, le 11 février, “avoir saisi les trois associations
pluralistes d’élus afin qu’elles transmettent leurs propositions avant la fin
du mois”. Et d’ajouter que le CFL va créer, face à la méfiance des élus,
“un groupe de travail afin de poser ses conditions à la réforme et aux
orientations qu’elle pourrait prendre”.
Il dit craindre “un divorce entre l’État et les
collectivités». Car l’exécutif reste dans le vague sur la continuité de la
baisse de DGF au-delà de 2015. Si le gouvernement entend la Cour des
comptes, les prochains « pressurés » pourraient être les
collectivités et la protection sociale. De plus, la suppression des taxes
locales à faible rendement fait craindre à certains une baisse supplémentaire.
Préparez-vous à des jours heureux… car, comme cela ne
freinera pas certains, vos impôts locaux pourraient bien « choper »
une mauvaise fièvre…