jeudi 31 mars 2016

CC...'est fait

c'était hier ; et aujourd'hui ?
Une info de dernière heure (Objectif Gard : cliquer ici) c'est plié pour Leins Gardonnenque : comme prévu, c'est à dire Nîmes Métropole pour Saint Mamert.

Si ça vous gratte : le maire convoque le conseil municipal lundi 4 avril à 20 h 30. Rien sur le sujet dans l'ordre du jour... mais les questions diverses existent.

Et quoi qu'il s'y refuse systématiquement, le droit de parole au public est possible avec une suspension de séance...

Et puis il y a d'autres sujets de mécontentement, comme la cave coopérative...

Comique de situation

Objectif Gard (cliquer ici) l'a surnommé "Jean Richard" Solana, dans le commentaire de la photo qui accompagne le compte rendu de la venue de monsieur le Préfet (voir notre article de mardi)

Cela nous rappelle " Nous autres à Champignol "un film réalisé par Jean Bastia avec Jean Richard. On y racontait une guerre de clocher dans le style comique. L'acteur avait pour autre passion le cirque...
La comparaison s'arrête là,

car quand on regarde la photo d'Objectif Gard, on voit bien que le nôtre respire la sinistrose... comme à l'accoutumé...
 
Voyez plutôt :


 






Quant au contenu de la réunion : l'arrêté, tout l'arrêté et rien que l'arrêté... et rien sur Leins Gardonnenque.

mercredi 30 mars 2016

Le bal des cocus

L'argument "massue" pour les tenants de Nîmes Métropole (nos éclairés majoritaires par exemple) est que l'endettement de Pays de Sommières est bien trop important.

Voici un long texte du mouvement ATTAC qui révèle que Nîmes métropole a souscrit des "emprunts toxiques" et que la note va être salée pour les contribuables que nous allons devenir.

Ce document fait référence à la réunion qui s'est tenue hier soir et dont nous n'avons pas encore le résultat. 

Voir aussi "Objectif-Gard d'aujourd'hui : http://www.objectifgard.com/2016/03/30/nimes-metropole-nouvelles-communes-emprunt-toxique-gare-tgv-de-manduel-la-routine-de-lagglo/

"Appel à un réveil citoyen des habitants de Nîmes Métropole



Mardi soir, dans le plus grand secret, Yvan Lachaud, le président de Nîmes Métropole, va proposer au conseil de cette collectivité le remboursement anticipé d’un emprunt toxique dans des conditions particulièrement préjudiciables pour les 245 000 habitants de Nîmes et de ses environs. Cet emprunt, dont il reste 10 millions d’euros à rembourser, a été souscrit en 2008 et son taux est déterminé à partir d’une formule spéculative construite sur la parité entre l’euro et le franc suisse.


Cette opération est scandaleuse à plusieurs titres :

- Elle ne respecte pas le droit élémentaire à l’information des élus qui ont reçu des documents incomplets, volontairement confus et même un projet de convention dont les rubriques ne sont pas renseignées, le tout communiqué très tardivement pour essayer d’empêcher toute étude sérieuse.

- Les raisons de cette dissimulation se comprennent aisément si l’on expose les conditions de l’opération de remboursement anticipé qu’Yvan Lachaud va proposer aux élus : rembourser l’emprunt de 10 millions d’euros moyennant le paiement d’une indemnité de remboursement anticipé de 57,4 millions d’euros, soit presque 6 fois le montant du prêt, indemnité à régler en plus des 10 millions d’euros. Aujourd’hui, le choix proposé par la banque et l’État à la métropole est soit payer un taux d’intérêts de 25,52 % (taux de l’emprunt calculé le 26 mars 2016), soit payer une pénalité de sortie colossale. C’est cette dernière option qu’a retenu le président de la métropole.

- Le Président justifiera cette opération en disant que si elle est réalisée Nîmes Métropole obtiendra une prise en charge de 36,6 millions d’euros de l’indemnité par le Fonds de soutien de l’État, les contribuables de la métropole nîmoise n’ayant plus à leur charge que la modique ardoise de 20,8 millions d’euros. Mais cette présentation est fallacieuse car le Fonds de soutien est alimenté à hauteur de 55 % par l’État, c’est-à-dire nos impôts, et à hauteur de 45 % par les banques par le biais de la taxe systémique. Or si l’on sait que cette taxe systémique est financée à partir des commissions et des tarifications prélevées sur les comptes des clients, ce sont en définitive les contribuables de la métropole nîmoise qui vont supporter la totalité du paiement des 57,4 millions d’euros, et ce à trois titres, en tant que contribuable local, contribuable national et client bancaire.
 
Plutôt que d’accepter de faire payer aux contribuables de Nîmes Métropole une indemnité de 57,4 millions d’euros, une autre solution existe : refuser de payer les échéances de l’emprunt et attaquer la banque en justice. Ce choix a été fait par plusieurs collectivités, notamment Saint Cast-le-Guildo et Laval, qui ont fait récemment reconnaître par les tribunaux la responsabilité des banques coupables de ne pas avoir satisfait à leurs obligations en matière d’information et de mise en garde. Même si le dénouement définitif de ces affaires n’est pas intervenu, nous estimons préférable la voie juridique à celle du compromis du Fonds de soutien qui consiste à valider les malversations des banques. En effet, les banques n’auraient jamais dû proposer des emprunts spéculatifs aux collectivités puisque les circulaires du 15 septembre 1992 et du 25 juin 2010 précisent : « L’engagement des collectivités locales dans des opérations de nature spéculative ne relève ni des compétences qui leur sont reconnues par la loi, ni de l’intérêt général précité. Les actes ayant un tel objet sont déférés par le représentant de l’État au juge administratif, sur le fondement notamment de l’incompétence et du détournement de pouvoir. » La métropole doit donc saisir le juge pour demander l’annulation de la clause d’intérêt spéculative du contrat et son remplacement par l’application du taux légal (ce taux est de 1,01 % pour le 1er semestre 2016).


Voici quelques chiffres qui font mesurer l’ampleur de la catastrophe, pour Nîmes Métropole et ses contribuables, que représenterait la signature du protocole.


Coût de l’opération pour NÎMES Métropole selon la CAFFIL capital restant dû du contrat n° 1659242 P : 10 000 000,00 €

57 417 312,12 € : Total estimé des indemnités par la CAFFIL

36 598 643,49 € : aide du Fonds de soutien (63,74 % des indemnités)

20 818 668,63 € : coût restant à la charge de Nîmes Métropole (36,26 % des indemnités)


Coût de l’opération pour les habitants de Nîmes Métropole

20 818 668,63 € : coût supporté par les contribuables locaux (36,26 % des indemnités)

20 129 253,92 € : coût supporté par les contribuables nationaux (35,06 % des indemnités)

16 469 389,57 € : coût supporté par les clients bancaires (28,68 % des indemnités)

57 417 312,12 € : Total estimé des indemnités par la CAFFIL

En définitive, ce sont les habitantes et les habitants de Nîmes Métropole qui vont payer l’ardoise, 36,26 % en tant que contribuable local, 35,06 % en tant que contribuable national, et 28,68 % en tant que client bancaire sous la forme de l’augmentation des frais bancaires.


Au regard du budget 2016 de Nîmes Métropole, l’indemnité de 57,4 millions d’euros représente :

- plus de 4 années de charges annuelles de personnel de la Métropole ;

- plus de 29 années de charges financières de la Métropole ;

- 28,7 % de la dette totale de la Métropole ;

- la totalité du montant de la taxe foncière et d’habitation de la Métropole ;

- 7 fois et demi les dépenses de fonctionnement du budget d’assainissement ;

- 5 fois les dépenses d’investissement du budget d’assainissement ;

- la quasi-totalité des recettes annuelles des impôts et des taxes ;

- plus de 64 années de charges financières du budget d’assainissement ;

- plus d’une fois et demi la dette totale du budget d’assainissement."

mardi 29 mars 2016

Le Préfet à Saint Mamert

Monsieur le Préfet du Gard tiendra demain matin, 30 mars à 9 h 15, une conférence de presse en mairie de Saint Mamert, siège du SMVU* des Lens, pour annoncer l'interdiction de "rave party" dans le bois des Lens.

Une décision attendue par beaucoup... et qui donnera enfin au maire, et au président du SMVU, Serge Rouvière**, une occasion de paraître et d'apparaître dans un contexte positif, ce qui ne leur était pas arrivé depuis longtemps.

Il y a du "cocorico" dans l'air... jusqu'où ? Car c'est le 30, rappelons-le, que le Préfet doit aussi annoncer sa décision concernant la communauté de communes... Et si c'était l'occasion ?

* Syndicat Mixte à Vocation Unique qui  regroupe treize communes, a pour vocation la gestion du massif du bois des Lens, soit 8 000 hectares. Son siège est en mairie de Saint Mamert.
** sauf erreur.

lundi 28 mars 2016

In vino veritas ?

Ça ne correspond pas :


Quelques vapeurs évoquées lui auraient-elles fait, peut-être, confondre la cave de Fons et celle de Saint Mamert ?
et déjà des embauches !...
Facile pourtant de reconnaître une cave de l'autre : dans l'une on tire le vin, avec l'autre on foule au pied... la démocratie locale !




Point budgétaire



Contribution reçue


Alors que l’Insee a annoncé un déficit public de 3,5 % du PIB, en-dessous de l’objectif gouvernemental fixé à 3,8 % (grâce, entre autre à la réduction des investissements des collectivités territoriales qui enregistrent un excédent de 700 millions d’euros en 2015, résultat qui succède à un déficit de 4,6 milliards d’euros en 2014), le ministre des finances refuse toute pause dans la baisse des dotations de l’État aux collectivités territoriales en 2017.

Il est en désaccord sur ce point avec le ministre des collectivités, mais en accord avec celui du budget !

Cacophonie dont il ne faut pas espérer quelque nouvelle largesse gouvernementale. 

Nos stratèges locaux n’en auront sans doute rien à faire lors de l’adoption prochaine du budget communal. Pas difficile à deviner, au regard des investissements annoncés… et d'une majorité "aux ordres".

dimanche 27 mars 2016

La dernière balle... dans le pied !

Comment se sortir de la mauvaise situation où s'est mise la majorité du conseil ? Comment justifier l'injustifiable ? Ça s'essaie à cogiter dans un certain marigot.

Ils s'y sont donc collés... et l'argument qu'ils vont développer pourrait bien être le suivant : les chiffres de l'endettement par habitant, et les divers taux d'imposition ; à condition de s'arrêter à des comparaisons simplistes car un débat approfondi est plus complexe que cela.

On verra aussi réapparaître l'argument sur le devenir de la petite enfance. Or, quand on pose la question aux maires qui veulent bien être objectifs, on s'entend répondre que tout cela se règlera par des accords intercommunaux, comme par le passé.

La grande erreur a été de s’arque-bouter au "Leins Gardonnenque à tout prix" sans tenter de négocier ce qui était négociable. On voit le résultat.

Et pendant que vous vous échinerez à coup d'arguments "pour" ou "contre", vous pourriez oublier l'essentiel, c'est leur espoir :
car leur grande faute, c'est de ne pas avoir consulté la population,
de ne pas avoir permis le débat démocratique,
D'AVOIR CHOISI À VOTRE PLACE !


Quand ça l'arrange, notre amiral de bateau-lavoir brandit sa feuille de route, comme seul argument de démocratie... qui justifie son aveuglement.

Quand ça l'arrange, il décide pour nous, sans en avoir forcément les compétences, car la vérité est que le choix de Nîmes Métropole était celui de cette majorité là (certains d'entre eux l'ont dit).

"On ira tous à Nîmes métropole et on se fera Lachaud" est un argument que certains auraient aussi entendu. Alors, un calcul politique, peut-être, tout simplement, dont les Saint Mamertois auront fait les frais...

Trois liens pour vous rafraichir éventuellement la mémoire :

http://resisterastmamert.blogspot.fr/2015/11/quand-la-cc-confirme.html
http://resisterastmamert.blogspot.fr/2015/10/le-conseil-vote-la-motion-communautaire.html
http://www.objectifgard.com/2015/10/26/fait-du-jour-reforme-des-intercommunalites-quel-avenir-pour-leins-gardonnenque/



samedi 26 mars 2016

L'opposition met la dernière touche

Le nouvel "Autre Flash Info", celui de l'opposition, a été distribué dans les boites à lettres et est disponible sur leur site : http://saint-mamert-demain.blog4ever.com/

Ça ne va pas être facile pour les 15 de la majorité de justifier un tel dégât.

Quoi que, avec le culot qu'on leur connait...

jeudi 24 mars 2016

Le maire n'aime pas la pizza

Ils ont récidivé : pour la fête de printemps le maire et l'adjointe aux festivités ont intimé à la pizzéria de fermer sa terrasse !

Ce n'est pas une première, ça devient systématique ; drôle de façon d'aider les commerçants de Saint Mamert ! Déjà avec "la Ruche", on avait compris...

Plutôt que de longs discours voici la  lettre du maire (datée du 10, mais remise le 23...) et la réponse de l'intéressé.

cliquer pour agrandir

cliquer pour agrandir

Si le ridicule tuait, il faudrait revoter !


mardi 22 mars 2016

CDCI le rideau - et les masques - sont tombés



Le GAC (Groupement d'Action Citoyenne) a publié, dès hier soir, un compte rendu de la dernière réunion de la CDCI (voir ici). [La commission départementale de coopération intercommunale (CDCI) est un organisme administratif pouvant proposer un projet de recomposition de carte intercommunale. La commission est présidée par le Préfet.]

Vu l'importance du sujet, nous avons choisi de le reproduire intégralement ici. Voici :

La CDCI  s’est tenue ce lundi 21 mars à 14 heures, en séance publique. Voici concernant l’avenir de notre commune les « grandes lignes » de ce qui s'est dit :

Tout d’abord monsieur le Préfet a indiqué qu’il signera le projet de schéma le 30 mars ; il sera dans la presse le lendemain. Il a précisé que c’était la dernière réunion de la CDCI avant cette décision.

Concernant l’amendement « Clément » celui-ci a indiqué qu’il avait déposé ce nouvel amendement au nom des élus unanimes de sa commune, mais aussi après avoir pris l’avis des membres du bureau de la communauté de commune Leins Gardonnenque, lesquels lui auraient exprimé à une très large majorité qu’ils n’étaient pas en désaccord avec la demande qu’il leur a présentée. (!)

Il a ensuite expliqué que l’amendement du 11 mars dernier n’avait fait l’objet d’aucun débat préliminaire au sein de la communauté. Mais que ce n’était pas une raison pour en faire un sujet de polémique au contraire ; rappelant d’ailleurs qu’en son point 1 il renouvelle la demande de maintien de Leins Gardonnenque. Puis il a précisé que les mêmes avaient débattu au sein de la communauté, notamment lors du dernier bureau, et assuré au Préfet et aux membres de la CDCI que les 14 conseils municipaux de Leins Gardonnenque se déclarent toujours favorables à la demande de maintien de cette communauté.

Le préfet là-dessus a affirmé qu’il ne prendra pas en compte l’amendement car le considérant, tout comme son prédécesseur et les services du ministère, non conforme à la loi.

Michel Martin (parlant de l’amendement Clément) ayant fait remarquer qu’étant « la vedette dans la presse » il se devait d’ apporter quelques précisions, soulignant que le sujet est assez grave à l’heure actuelle, sans polémiquer, a-t-il ajouté ; et de relater que, lors de la dernière réunion (de bureau) monsieur Clément les auraient simplement « informés » de l’amendement, « informé » insiste-t-il, « mais sans aucun vote » ; et d’enfoncer le clou : « mais par contre il est vrai que personne n’a été pour, mais personne n’a été contre non plus » pour conclure sur ce que serait la position de nombreux élus venus lui dire en fin de réunion que cela suffisait maintenant, qu’un vote a été émis, et qu’il fallait travailler avec Nîmes pour que l’intégration se fasse au mieux des intérêts de tout le monde.
Avec 11 voix pour, sur  37, l’amendement a été rejeté.

Le rapporteur de la CDCI a, ensuite, présenté un amendement proposant le retrait de la commune de Saint Mamert du Gard du projet de rattachement à Nîmes métropole, amendement déposé par lui-même pour monsieur Calini. Il l’a résumé en disant qu’il demandait que soit laissé plus de temps à la commune de Saint Mamert du Gard pour choisir de se rattacher à la communauté de communes de Pays de Sommières ou à la communauté Nîmes métropole

Le Préfet a expliqué que cet amendement lui posait un problème juridique s’il était adopté, rappelant que la communauté d’Alès avait souhaité avoir plus de temps également, mais que les délais sont impératifs.

C’est alors que Michel Martin a pris la parole pour, selon ses termes, « juste une précision », indiquant qu’il ne voulait pas parler à la place du maire de Saint Mamert, que,  quand il avait reçu l’amendement, il n’avait pas compris le bien fondé de celui-ci, et que, lors d’un entretien avec Jean-Loup Calini, il lui aurait dit qu’à partir du moment où c’est en totalité « qu’ils voulaient » rester ensemble à Leins Gardonnenque, a partir du moment où le tribunal administratif avait émis un avis, l’amendement que lui, Michel Martin, avait signé était dans cet état d’esprit… pour conclure : « j’ai l’impression qu’avec cet amendement on est en train de régler un problème récurant au sein du conseil municipal de Saint Mamert… je ne peux pas m’associer à cette démarche. »

Ce fut le tour de Bernard Clément d’ajouter qu’il ne soutiendrai pas non plus cet amendement pour la raison évidente qu’il émane effectivement d’un élu de Saint Mamert qui est un élu d’opposition, minoritaire, et qu’il n’y a pas eu de délibération effective de la municipalité et donc, à ce titre, ne pouvait soutenir cette proposition qui n’émanait pas d’une décision majoritaire d’un conseil municipal ; mais que, si tel avait été le cas, d’évidence, il aurait été examiné de la même façon que pour Parignargues et Moussac.

L’amendement a, très majoritairement, été rejeté.

On y voit maintenant plus clair dans le partage des responsabilités, non ?

Voir aussi : http://www.objectifgard.com/2016/03/21/gard-pas-de-bouleversement-dans-le-paysage-intercommunal/

dimanche 20 mars 2016

L'amendement "CALINI"

demain : l'ire responsable
C'est demain que l'on saura si le CDCI retient l'amendement CALINI (voir ici l'article sur le blog de l'opposition paru hier), la seule tentative de "sauver les meubles" face à l'inertie -pour ne pas parler déjà de faute lourde - du maire de Saint Mamert.

Quand, demain, les Saint Mamertois payeront la note de cette gestion autocratique, il faudra se souvenir des 14 "suiveurs" qui lui auront permis, en soutenant sans broncher cette gestion erratique, de "plomber" l'avenir de la commune. 
Et que certains, comme déjà aujourd'hui, ne prétendent pas, alors, qu'ils n'ont pas eu leur mot à dire. Ils seront entraînés dans sa chute... et devront en assumer les conséquences!

Car il y a une colère qui monte, nombreux sont ceux qui nous en font part. Qui sait ce que cela donnera demain. Aujourd'hui l'atmosphère est quelque peu devenue irrespirable. À peine 2 ans de mandat, et ça sent déjà "la fin de règne"...



vendredi 18 mars 2016

Quand un élu municipal rencontre un ministre

Jean - Loup CALINI a rencontré hier le ministre Bernard CAZENEUVE. 

Des retrouvailles - ils se connaitraient depuis longtemps - mais sans doute aussi des échanges dont nous n'avons pas eu la teneur. On ne sait quand même pas tout à "Résister", surtout à ce niveau de relations...
Ceci dit, quand on connait notre élu...

On l'avait déjà aperçu en compagnie d'un autre ministre, Emmanuel MACRON, lors d'un voyage d'étude aux USA à l'occasion de la "French Tech 2016".
(Il y représentait la Chambre de commerce, dont il est le vice-président).

Notre maire, lui, a rendez-vous avec l'histoire... ou du moins, semble-t-il le croire...

À voir, la rencontre d'hier sur le site de l'opposition :

jeudi 17 mars 2016

Un petit TAP dans les dents ?

CONTRIBUTION


Nous publions ici un courrier reçu hier, et qui nous semble, bien qu'anonyme, poser les bases d'un débat utile, quoi que tardif :

Je vous adresse quelques remarques sur le mouvement de protestations lancé par les organismes qui gèrent la petite enfance dans le cadre de la CC Leins Gardonnenque.
Je ne souhaite pas divulguer mon identité car j'ai appris qu'actuellement certains, jusqu'à un maire, recevraient des insultes.
Mais il me semble qu'il faille faire quelques remarques. L'appel au mouvement dit : 

"En raison des menaces qui pèsent sur l'avenir des actions petite enfance, enfance et jeunesse que porte la communauté de communes Leins Gardonnenque, il y aura une fermeture symbolique des Temps d'Activités Périscolaires le vendredi 18 mars sur l'ensemble des écoles. L'accueil des enfants ne pourra pas être assuré."

Ce message invite à lire un long courrier à l'appui de leur action, "qui s'inscrit dans une démarche collective avec l'ensemble des structures éducatives du territoire (crèches, centres de loisirs, espace jeunes, ludothèque) "

Il est signé de :
Josiane VOIRIN, présidente pour l'association Dès l'Enfance - ADMR, Monique MARTIN, présidente pour l'association Temps Libre et Michel BENEJAM, président pour la Fédération Départementale Familles Rurales du Gard, qui entendent alerter le plus grand nombre, les partenaires, les usagers...

Ils évoquent surtout le financement futur des crèches et micro-crèches, RAM, le LAEP, le centre de loisirs, l'espace jeunes du pôle enfance jeunesse, insistant même sur des difficultés liées aux déclarations obligatoires auprès de L’État pour percevoir les subventions, de l’État ou de la CAF. De quoi en angoisser plus d'un.

Plus surprenante est la formulation selon laquelle " Ce n'est pas l'avenir de telle ou telle association qui nous inquiète, ce n'est même pas l'avenir des salariés"... et de préciser : "Au travers de cette interpellation, c'est bien la pérennité d'un Projet Local d’Éducation partagé par l'ensemble des acteurs du territoire qui nous mobilise".

Une inquiétude que je partage, mais un combat d'arrière garde, selon moi, puisque malgré ce que certains prétendent, le sort de Leins Gardonnenque semble bien réglé. 

Pourquoi un combat d'arrière garde ? parce que le choix des élus de la CC a été de faire bloc sur une seule alternative : celle de continuer d'exister "tel quel" sans rechercher - sauf deux communes - à négocier les autres alternatives possibles. Ces deux-là ont été entendues, preuve que fourbir plusieurs armes en même temps n'aurait pas été préjudiciable, au contraire.

Ce qui leur semblait être une position de force hier, devient leur principal handicap aujourd'hui ; d'autant qu'ils adoptent encore la même posture dans l'action présente.

Alors comment expliquer un tel aveuglement, si aucune négociation - ça semble être le cas - n'est engagée parallèlement ?

Qui devient l'otage de qui, dans ce qui ressemble de plus en plus à un jeu de dupes. Car, pendant ce temps, d'autres décident...

Merci de m'avoir lu.