mardi 31 mars 2015

Les rois de la calculette

Peu de public, dimanche soir, pour assister au dépouillement du scrutin ; tout au plus une vingtaine de personnes. Dommage pour ceux qui aiment rire, ou pleurer, c'est selon.

D'abord il a fallu plus de trois quarts d'heure pour recompter, à cinq ou six, 640 bulletins et autant d'émargements. Ça ne collait pas, tout comme au premier tour, mais alors l'attente avait été un peu, seulement un peu moins longue.

Modèle officiel
Vint le décompte des cent premiers bulletins et leur annonce :
Valette Giannacinni 52, Bunis Farrugia 48, Blancs 7, nuls 3.

Ils allaient continuer le décompte quand quelqu'un du public fit remarquer que cela faisait 110 et non 100.
Léger flottement, interrogation et... rectification : c'était 38 pour Bunis Farrugia.

À une dizaine d'élus de la majorité occupés à dépouiller, il aura fallu quelqu'un du public pour arriver à compter jusqu'à 100. Même faire des bâtons, avec certaines personnes, ça devient compliqué...

Et ça prépare le budget...

lundi 30 mars 2015

A botté !

La loi électorale impose, à partir de 1000 habitants, que les électeurs votent avec une pièce d'identité (article 60 du code électoral).

Ça s'est passé comme ça à Saint Mamert (au 1er tour):

Rien n'a été organisé pour "briffer" les membres des bureaux de vote, novices pour beaucoup. Il en a résulté quelques flottements, et plusieurs cas de figure, par exemple :

Un ancien adjoint, personne nonagénaire, à qui on a refusé de voter,
plusieurs électeurs qui auraient voté sans pièce d'identité,
d'autres qui ont voté en présence de deux témoins...

Tout dépendait de qui "tenait l'urne" ou distribuait les enveloppes.

Et le maire de saisir l'occasion pour inscrire ce dernier fait, et uniquement celui-là, au procès- verbal. C'est que, celui qui aurait suggéré la solution de voter avec deux témoins, serait Jean-Loup Calini, alors affecté aux émargements, et pas plus. Sans avertir l'intéressé, évidemment...

Suit le 25 mars, un courrier du maire au sus-dit : "...cette initiative ne relève pas de votre ressort, en effet en cas de dysfonctionnement du déroulement du vote vous deviez prévenir le Président du dit bureau, en l’occurrence M. le Maire..."

Sauf que, le maire, il n'était plus là ; il était parti, le maire, sans désigner de président, une obligation formulée à l'article 43 du code électoral. Lecture sélective... on dira ça comme ça...

La réaction "calinienne", par courrier, ne s'est pas faite attendre, qui renvoyait, à coup d'article 43, l'autre au fond des filets .

Résultat, hier, une nouvelle liste de permanence envoyée aux intéressés (par l'éborgné du 43), avec, pour chaque tranche horaire, un président nommément désigné.

Et encore une balle dans le pied !

En y regardant de plus près, étaient prévus, à l'origine, sur une première liste, pour la tranche horaire de 10 h à 12 h :
Dernoncourt ou Dousse, Plard, Calini ou Canonge, sans autre précision.

C'est devenu, dans la nouvelle mouture :
Plard, Calini et Solana président*. Si ça ne s'appelle pas "marquer à la culotte"...

Autre détail savoureux,  qui situe le niveau du combat du "chef" :

la première liste, envoyée par le secrétariat, l'avait été à tous les conseillers sans distinction.

la seconde liste, envoyée par le maire, avait pour destinataires les scrutateurs membres de la majorité, avec seulement copie à Canonge et Calini. Jusque là qu'il ose!

Avec l'actualité de ces derniers jours, à la fin, on angoisse...

*Solana président...image subliminale...


dimanche 29 mars 2015

2ème tour

Saint Mamert :

Inscrits 1078

votants 640

PS 317
FN 266
blancs 41
nuls 15


Canton de Calvisson (Source Objectif Gard)
Maryse Giannaccini et Christian Valette (SOC) : 55,66%
Henri Bunis et Isabelle Farrugia (FN) : 44,34%

On revote

Les aventures de Jojo le blaireau

Jojo préside un bureau de vote


samedi 28 mars 2015

Joyeuses pâques!

Le conflit entre la "Ruche qui dit..." et les commerçants de Saint Mamert n'est pas en voie d'apaisement. Ces derniers ont découvert que celle-là propose à la vente des œufs de pâques.
Après l'épisode des galettes, c'est une bonne nouvelle pour le boulanger local !

Il est vrai qu'il s'agit d'un producteur localisé... à plus de 120 km ! 

Et ça, toujours dans les locaux de la maison Dumont. Voilà une majorité municipale qui soutient le commerce saint-mamertois !

C'est vrai que celle-ci a trouvé l'argument infaillible : les commerçants roulent pour l'opposition, c'est là la seule motivation de leur colère. Fallait oser...

En réalité, l'opposition est venue en soutien du commerce local malmené par cette concurrence extérieure... et une certaine majorité. Ça, c'est la réalité... pas glorieuse pour la majorité. Alors on avance les justifications qu'on peut... et on peut peu !

jeudi 26 mars 2015

Précisions

Des lecteurs nous ayant interrogés :  

Oui, il y a bien eu deux "exploits" d'huissier à Saint Mamert, les 18 et 23 mars derniers, l'un à la maison Dumond et l'autre en mairie. Les aléas de la procédure font que nous ne pouvons en dire plus pour l'instant. Mais vous aurez les infos, c'est promis.

Sur un autre sujet, on vous propose un petit jeu : voici une illustration des aventures de Jojo le blaireau ; trouvez à qui elle se rapporte :

JOJO et le camion

mardi 24 mars 2015

Ça sent le printemps

On vous en a déjà parlé, il y a quelques mois : 

Un arrêté du 18 novembre 2010, seulement affiché sur le panneau de la mairie, interdit aux chiens, même tenus en laisse, d'approcher des écoles. À quelle distance ? mystère : il est seulement indiqué "à proximité". Et pas de panneaux de signalement.
 
C'est précisément à l'angle du terrain de jeux et du parking qu'a été installé un distributeur de "sacs à crottes" et la poubelle qui va avec*.

Par contre, le chemin de Saint Geniès est emprunté à longueur de journée par des gens qui vont promener leur chien le long des champs en direction de Fons (et ailleurs aussi). Pour le plus grand plaisir des riverains qui ont droit à quantité "d'engrais canin" le long de leurs clôtures.

Dès qu'il fait un peu chaud, ce n'est pas le thym, ni la lavande, que ça sent tout le long. Et là aucun distributeur ni aucune poubelle

"la merdre n'était pas mauvaise" à la table d'Ubu roi...

Ce petit chemin qui fleure bon le Saint Mamert d'aujourd'hui
* Quelle gestion ! Et après ça, "il" voudrait qu'on le prenne au sérieux, comme pour la gendarmerie...


dimanche 22 mars 2015

Info pratique élections

Saint Mamert

Inscrits 1078
votants 624
nul ou blanc 27
exprimés 597

Valette Giannaccini 153
Lecchia Ribière 98
Rocheblave Royo Boucoiran 119
Bunis Farrugia 227

Sur le canton (source Objectif Gard) :
Seuls les candidats en gras ont accès au second tour (12,5 % des inscrits). (pourcentages indiqués : % des inscrits / % des votants)


Maryse Giannaccini et Christian Valette (SOC) : 15,39% / 29,55%
Béatrice Leccia et Ludovic Ribiere (VEC) : 7,03% / 13,49%
Eric Rocheblave et Josette Royo-Boucoiran (UD) : 11,36% / 21,81%
Henri Bunis et Isabelle Farrugia (FN) : 18,30% / 35,15%

Être une heure, une heure seulement...

Ah ! PRÉSIDENT* pour quelques heures !... et devoir serrer des mains...


*De bureau de vote, s'entend !

Et aussi :


Hier, dans vos boîtes à lettres, il y avait l'autre FLASH INFOS, celui de l'opposition; celui que vous ne payez pas de vos deniers, mais, par contre, avec "de la vraie info". À lire sans modération...

Nous on a bien aimé ça :


vendredi 20 mars 2015

Venez sans frapper

Nos amis de l'opposition municipale, la bande des quatre, ont eu une heureuse initiative : organiser chaque dimanche matin un p'tit déj' sympa et convivial au Café de la Paix.

Ça les changera du conseil !

Les élus et aussi le GAC, Groupement d'Action Citoyenne* (voir la note de bas de page).

Vu que la majorité muni-si-pâle ne fréquente plus guère le village qu'en rasant les murs, les ripailleurs devraient passer un bon moment...



*qui a pour objet la protection de l’environnement, de la réglementation d’urbanisme  et la qualité de vie à Saint Mamert et dans son canton notamment en veillant sur toutes les décisions prises par les autorités publiques en matière d’environnement, d’urbanisme ou de toutes décisions impactant le cadre de vie de Saint Mamert et de son canton.

jeudi 19 mars 2015

Soeur Anne n'a rien vu venir

Le conflit règne depuis longtemps entre les commerçants du village et la mairie qui favorise l'activité d'un organisme commercial "la ruche qui dit oui" en le laissant commercer gratuitement dans les locaux de la maison Dumond.

Le règlement intérieur, qui régit l'utilisation de la maison Dumond, a été adopté lors de ce dernier conseil. Il stipule, dans son article 2, que l'utilisation des salles est réservée strictement aux habitants et aux associations de Saint Mamert.

À peine voté, façon "rouleau compresseur" (c'est devenu le "style mairie") le dit règlement a fait l'objet d'une motion des quatre de l'opposition : 
Vu le vote intervenu à l’instant qui valide le règlement intérieur de la maison Dumond,
En l’absence de toute nouvelle information sur  l’activité commerciale connue sous le sigle de « la ruche qui dit oui »,
Vu l’article 2 du dit règlement,
Constatant que le dit organisme ne répond pas à la définition de cet article,
Constatant également l’absence, depuis la toute première utilisation des lieux par l’organisme, d’une convention d’utilisation du domaine public,
Les élus de l’opposition soussignés demandent que cesse immédiatement toute mise à disposition à cette dernière des locaux de la maison Dumond. 
Peine perdue, toujours au nom d'un certain mépris. On a bien senti que ce "mauvais coup" n'avait pas été calculé par la glorieuse majorité. Mais de continuer comme si de rien n'était...

Et le compte rendu d'être publié ce 18 mars, "dans les formes légales" dirait le maire d'ici...
Et le soir même, jour de commerce de "la ruche", on a vu arriver un huissier venu constater les possibles infractions.

Un peu de pagaille chez les responsables, beaucoup d'émoi chez les zabeilles...

Ne fallait-il pas s'y attendre quand UN, en particulier, porte plainte comme d'autres un saint sacrement?

Bénit soit-il.

mercredi 18 mars 2015

Exercice divinatoire

Alors que, hier mardi 17 mars, le compte rendu du conseil municipal n'était toujours pas sur les panneaux d'affichage municipaux*, une certaine presse locale publiait un article sur ce dernier conseil (du 10 mars).

Normal, direz-vous, puisqu'il y a une correspondante locale d'icelle ; une l'information qui est en page d'accueil du site municipal depuis fin novembre 2014. Une première dans le genre, d'ailleurs...

Sauf que personne ne l'a vue, la dite, au dernier conseil, ni même au précédent...

Alors ? Génération spontanée, transmission de pensée, marc de café, écriture automatique, révélation... on a l'embarras du choix...

À moins que... le petit télégraphiste, peut-être, à cause du style... un peu télégraphique, justement. Et très approximatif d'ailleurs ; on cite : "une ambiance légèrement houleuse", un "ton qui a quelque peu monté" : quand un élu de la majorité en vient presque aux mains ! pardonnez l'euphémisme.

Accessoirement, on y évoque "un dépôt de plainte envers les quatre membres de l'opposition". Sans autre forme de procès**...
Suit un inventaire "à la Prévert" et autres banalités.Et en conclusion de l'exercice de style: "le compte rendu... est consultable en mairie..." Le conseil est judicieux, pour sûr, mais quoi que (voir au début, ci dessus); ce qui vous éviterait de dépenser un euro pour si peu...

Tiens, pour la prochaine fois, on suggère ça, histoire de faire le buzz :

aux marches du palais... comme pour la naissance d'un roi !

* le maire a déclaré lors de ce dernier conseil que le compte rendu devait être publié dans les 3 jours... une erreur peut-être ? où un argument de circonstance "à géométrie variable" ?
** vous reprendrez bien un peu de "La Fontaine", toujours pour faire plaisir à qui vous savez...

à suivre...

mardi 17 mars 2015

Pataugeoire

Nos voisins de Sommières, quand le fleuve se fâche et déborde, parlent de vidourlade.

Oserons-nous ici parler de "mamerlade" ? Car à ce dernier conseil, certains ont un peu pédalé dedans et ont même réussi à s'y noyer !...Nous allons vous conter maintenant comment fut abordée la question des inondations :

Nous avons eu droit à une longue "lettre surprise" de Mr Rouvière, une "démocralettre" à la façon du chef, c'est à dire lue directement en séance, tout en refusant que soit lue également celle de l'adversaire désigné, envoyée, elle, en "temps et en heure".

Ainsi, disaient nos grands mères, "qui n'entend qu'une cloche n'entend qu'un son"...

Une longue lettre de deux pages et demie dont plus de la moitié sur les procédures administratives et le reste sur des considérations parlant d'intégrité de fonctionnaire et de propos diffamatoire, de zizanie, d'intérêt personnel... le tout sur un ton fort rouvihaire* !

C'est également sous la forme précédente que fut distribué en conseil, sans autre forme de procès**,un rapport sans mention d'origine ni signature : ça devient une manie !

Mais au moins, là, on était dans le sujet : l'étude hydraulique dans la zone urbaine de la commune. Pardon, dans la définition de ce qu'il conviendrait de faire comme étude. À petits pas, cahin-caha...

Un document où l'on tient (enfin !) un peu compte des remarques de l’opposition en particulier en séparant le lot 1 (l'étude hydraulique de la zone touchée par les inondations) du lot 2 (l'étude hydraulique de la zone inscrite au PADD) : la surprise glissée dans la pochette surprise du PLU... C'est-y pas malin, ça ?
Bien sûr, on nous a expliqué que ça allait coûter plus cher, à cause de ces vilains opposants qui refusent de tout mélanger...

Au fait, la majorité, maire en tête, avait annoncé un coût prohibitif de 4.000.000 € pour un ouvrage en amont. 
Celui de Saint Geniès aurait coûté 6.000.000 € mais aurait évité, aux dernières inondations que la commune fut touchée par 800.000 m3 d'eau... qui auraient entraîné pour autant de frais de remise en état. Sans compter les souffrances des habitants. De quoi réfléchir...

Une illustration, dans ce compte rendu, a un peu retenu notre attention :

Cliquer sur l'image pour agrandir

* grondeur - Tresor dòu Felibrige - dictionnaire provençal-français (1878)
** où on reparle de La Fontaine : le loup et l'agneau - ça fera plaisir à qui vous savez...  

à suivre et à suivre...







lundi 16 mars 2015

Une première couche d'apprêt

Et ça continue encore


Au palmarès des pratiques particulières, en voici encore une qui mérite d'être rapportée :

Le maire, toujours dans les questions diverses, a présenté deux motions anonymes concernant l'avenir de la communauté de communes. Toutes deux plaident, dans des rédactions très approchantes, pour un maintien en l'état de la communauté actuelle, et ce, malgré la règlementation en cours visant, dans un avenir proche, à regrouper les communautés en entités d'au moins 20.000 habitants.

Là aussi, on vous a déjà "briffés" sur le sujet (cliquer ici).

Deux motions, sans noms d'auteurs, véritables billets anonymes, mais dont on va apprendre, de la bouche du maire, qu'il s'agit de deux documents "votés par les 14 maires" selon l'explication du nôtre. (1)

Précision : les documents seront soumis au vote du prochain conseil communautaire.

Autre précision, obtenue par un autre canal, les mêmes documents sont soumis à d'autres conseils d'autres communes de la CC (voir ici pour exemple -page 3).

C'est à dire qu'on soumet aux conseils municipaux des motions qui n'ont pas encore été ratifiées par l'organe de décision.
Et envoyez les couleurs !
Pour agrandir cliquez sur l'image

On croit rêver devant de telles pratiques, même si, à Saint Mamert, on vit de drôles de choses ces derniers temps.

En plus, en continuant à mettre la charrue avant les bœufs, on va... rater le coche.

Que voici de grands stratèges, qui feront dire, en conseil, à un élu de l'opposition : "Leins Gardonnenque, c'est un comité des fêtes".

Continuez comme ça et ça va être la fête, c'est certain !

Face à l'hostilité ambiante, la discussion a été renvoyée à plus tard. Votez, nous ferons le reste...

à suivre, on n'en a pas fini...

(1) Sous réserve que "votés par les 14 maires" signifie "le bureau de la CC", nous rappellerons les textes suivants :

 Article 13 des statuts de la CCLG ; Rôle du bureau :

1- le bureau participe avec le président et sous sa direction à l'administration et au fonctionnement de la communauté de communes.
2- il règle par ses décisions toute question qui lui est soumise par le président et qui ne relève pas de la compétence statutaire exclusive du conseil communautaire.
3- le bureau peut recevoir délégation d'une partie des attributions du conseil communautaire dans le respect des dispositions de l'article L5211-10 du CGCT.

Est-on dans ce cadre et dans celui de l'article L5211-10 du CGCT ? Extrait :

Le président, les vice-présidents ayant reçu délégation ou le bureau dans son ensemble peuvent recevoir délégation d'une partie des attributions de l'organe délibérant à l'exception : 
...Des décisions relatives aux modifications des conditions initiales de composition, de fonctionnement et de durée de l'établissement public de coopération intercommunale ;... 

dimanche 15 mars 2015

On a des antennes

...donc la suite :

Où il est question des relais téléphoniques


C'était à l'ordre du jour : un courrier de SFR d'octobre 2013 avec une validité de 60 jours. Autrement dit caduque... ça marche comme ça aujourd'hui à Saint Mamert !

Un courrier qui, alors, proposait le rachat de 50 m2 de la parcelle sur laquelle est édifiée l'antenne du même nom. À l'époque, il avait été convenu qu'il était urgent d'attendre. Pourquoi pas ?

Aujourd'hui, l'opérateur serait revenu à la charge. Serait... car quand l'opposition demande au maire un courrier actualisé : il n'en a pas. On donne dans le bricolage...

Conséquence : renvoyé à plus tard !

Une question primordiale sur le même sujet


Elle est posée par Calini (encore!) et concerne l'impact des ondes radio sur la population. Y-a-t-il eu des études pour contrôler les risques ?

Oui assure le maire... déjà ancienne et faite par... SFR ! ben voyons...

On est bien gouverné. Et si vous avez les oreilles qui sifflent...

(pour grossir cliquer sur l'image)
à suivre...


samedi 14 mars 2015

Quittance à retardement

On continue :

Parmi les points sujets à débat, il y avait la fixation du loyer des logements de la maison Dumond ; trois logements à caractère social, sans en avoir le label, donc soumis seulement à la loi locale définie par... suivez mon regard...
Cela valut l'occasion aux quatre opposants de remettre les pendules à l'heure en présentant une déclaration qui résume à elle seule le problème :


"...c’est aujourd’hui seulement, 10 mars 2015, que la fixation des loyers des appartements de la maison Dumond est soumise au vote du conseil,

Ayant pu constater que :

1) la publicité de l’offre a déjà été faite,

2) que la location est déjà effective depuis longtemps,

Les élus de l’opposition soussignés constatent la mise tardive au vote de cette question,

Constatent le peu de publicité faite à cette offre, que donc il n’est pas certain que tous les candidats potentiels aient eu connaissance de l’offre,

Qu’aucune définition des priorités d’attributions n’ait été soumise au conseil,

Qu’il n’est fait mention d’aucune saisine de la commission sociale pour vérifier son bien fondé,

Considèrent qu’il s’agit d’une entrave au fonctionnement du conseil, qui n’a pu à temps formuler  des remarques..."

Là encore, nous avions déjà évoqué ce problème qui fait s'interroger sur la méthode.

Reste la réponse du maire qui a déclaré qu'il n'avait pas besoin d'attendre que le conseil dicte le prix pour louer, mais que, pour encaisser, il y avait besoin d'une décision du conseil.

Impressionnant, non ?

Vous vous souvenez du clown Grock (1) et de son irrésistible "sans bla-a-ague?"... on pourrait conclure ainsi... en toute démocratie...

(1) pour ceux qui ne le connaîtraient pas cliquer ici et surtout. C'est un peu long, mais ça vous paraîtra court, pourvu que vous ayez un peu d'humour...

à suivre...

vendredi 13 mars 2015

Entrez, entrez et vous verrez !

laisse-moi devenir l'ombre de ton ombre...
Des lecteurs ayant demandé des précisions sur le dernier article, voici :

Atmosphère détestable à ce dernier conseil, largement suscitée par des pratiques que certains trouvent pour le moins douteuses ou scandaleuses, c'est selon. Ils l'ont largement exprimé ensuite.

Tout d'abord ce changement dans les habitudes. Jusqu'alors les portes de la maison du peuple s'ouvraient un peu en avance sur l'heure de la réunion. Bon nombre des élus arrivaient de façon dispersée et chacun rentrait indifféremment dans la salle du conseil puis choisissait une place à sa guise.

Mardi, rien de tout cela : seuls attendaient dehors les membres de l'opposition et le public pour qui on déverrouilla les portes au dernier moment; et chacun des entrants de découvrir un groupe majoritaire déjà installé, puisque venant d'évidence de tenir ce que certains ont appelé "un pré-conseil". La représentation pouvait commencer...

La seconde nouveauté était la présence de "porte-noms" devant chaque place qui renvoyait l'opposition à l'autre bout de la table ; au ban des accusés ?

La troisième, mais ce n'était pas tout à fait une première pour la nouvelle mandature, c'est le principe de remettre, au moment même de la discussion, lettres ou comptes rendus sans aucune communication préalable. Une grande leçon de pratique démocratique qui empêche tout réel débat.

Une autre pratique largement développée est le refus de donner la parole sous divers prétextes, pratique qui a obligé l'opposition à "faire le forcing" en se faisait, bien sûr, accuser d'obstruction.

On y a même vu, cette fois, la majorité tenter de refuser la parole à l'un des siens , à la rhétorique par trop risquée... même lui a du s'imposer à son propre camp ! Pourtant ce n'est pas ce qu'il a dit... on vous répètera quand on aura compris nous même.

On a aussi vu un autre, de cette exemplaire majorité, (Mr Taiton) se porter physiquement contre un membre de l'opposition (Mr Calini) sans que le maire, ordonnateur des débats et seul détenteur du pouvoir de police de l'assemblée - il l'a suffisamment revendiqué - , ne fasse le moindre geste.
Et on a vu une adjointe (Mme Bergogne) réagir... en se portant en direction du public, pour s'opposer à un spectateur qui filmait, tandis que quelques élus "de base" tentaient de calmer l'agresseur.

Quant aux commerçants présents qui demandaient un droit de parole comme concernés directement par une part des débats, même en fin de séance, ce droit ne leur fut pas accordé. Ils ont apprécié...

Un conseil dont la levée a été prononcée à trois reprises successives pour être enfin entendue, tant le conflit était à son paroxysme.

Difficile de vivre et de gérer une opposition, surtout musclée et construite, quand on a vécu des années sans. Certains y arrivent qui en ont le talent, ou du moins un autre sens de la démocratie.

Du grand spectacle ? il y avait autrefois de ces cabanes de foires où l'on pouvait chausser les gants de boxe. C'est donc cela, le résultat d'une ultra-majorité qui pratique le tout ou rien. Même le public présent s'est dit choqué.

Les grands cirques ont toujours eu leurs grands "monsieur loyal" sanglés dans leur beau costume, grands présentateurs des spectacles et meneurs de revues.  Si on en croit l'exhibition de ce mardi, le métier a encore de beaux jours devant lui... seul le qualificatif de "monsieur loyal" pourrait éventuellement être changé...

à suivre...

jeudi 12 mars 2015

Rififi city

à Clochemerle tout est prévu !
Des menaces, encore des menaces, toujours des menaces pourrait-on dire en plagiant le "de l'audace, encore de l'audace" de Danton. Mais sans Danton, pour ce qui suit, que ce soit dans le style, dans la forme ou dans le fond.

On citera un courrier du maire, remis et lu en fin de séance, sans qu'il n'ait été préalablement envoyé aux destinataires. Et sans permettre aux mis en cause de répliquer(1).
Ça devient une habitude. Sans doute, pour ménager un effet de surprise (si peu !) et éviter la critique (surtout !). À peine efficace et ô combien glorieux, à l'aune d'un courage qu'on vous laisse mesurer.

Il y est dit " (le) courrier du 10 février (cliquer ici) qui porte des injures, qui dénigre le maire et les élus du groupe majoritaire, ledit courrier fera l'objet d'une réponse proportionnellement appropriée envers les quatre signataires."


Une menace relayée par les propos tenus en séance lors du débat sur le poste d'adjoint administratif, après un échange sur l'édito du maire paru dans le dernier flash-info. Extrait :

le maire : "s'il y a des problèmes vous allez porter plainte".
B.Canonge : "c'est comme vous, si vous avez des problèmes, vous allez porter plainte".
le maire : "c'est fait".
B.Canonge : "on va rire".
le maire : "contre vous, contre les quatre de l'opposition".

Suit un échange sur qui paiera l'avocat, du maire ou du contribuable.

"Fera l'objet" ou bien "c'est fait" ? il y a du mou dans la gâchette ?

Ça avait commencé dès l'approbation du dernier compte rendu où "les quatre" avaient déposé une motion disant :

"Nos différentes remarques, sur votre compte rendu du conseil du 15 décembre 2014, sont toutes restées sans prise en compte dans le document que vous nous soumettez aujourd’hui, 
Vu que le dit compte rendu a fait l'objet d'un affichage immédiat sans aucune mention indiquant qu'il n'était pas encore approuvé, les élus soussignés refusent de signer le compte rendu présenté ce jour qu’ils déclarent non conforme aux débats,
Exigent l’annexion de cette déclaration au compte rendu du conseil municipal".

Le maire ayant répondu : "le compte rendu ne sera pas retiré, c'est la procédure"; et le même d'ajouter, à la remarque d'un opposant sur la légalité : "si c'est légal. Tout est légaux ici". (Dans le texte).
Le ton était donné

À suivre...


(1) "Les conseillers municipaux ont droit de s’exprimer sur les affaires soumises à délibération, au cours des débats". L2121-11 et suivants du CGCT.