Hier encore, la presse locale a publié un article sur le devenir de la CCLG. Un de plus, qui n'apporte rien de nouveau, sinon qu'il rappelle que l'avenir de la CC est directement lié aux luttes de pouvoir entre Jean-Paul Fournier et Yvan Lachaud.
Si trois scénarios sont évoqués, le résultat ne devra rien au combat des élus et des habitants de Leins Gardonnenque, sauf peut-être à Bernard Clément, premier vice-président et maire de Domessargues, grâce à qui le recours devant le tribunal a été possible. Mais il faut garder à l'esprit que c'est surtout l'habileté du Préfet...
Pour le reste, une poignée de manifestants et quelques pétitionnaires pour faire face aux intérêts en jeu, il aurait fallu beaucoup plus qu'un chauffeur de salle, ou une meneuse de revue.
Car ce n'est pas le devenir de la CCLG qui est en jeu, mais bien celui de Nîmes métropole. Une agglo qui pourrait rester à 27 si Leins Gardonnenque est maintenu en l'état ; Lachaud resterait alors incontournable. Quant au maintien en l'état de CCLG, c'est relatif puisque Moussac veut partir. Quant à Parignargues, il est probable que, pour avoir senti le vent du boulet, la commune pourrait bien chercher à rejoindre Sommières, même dans ce cas de figure.
La fusion, deuxième possibilité, pourrait bien avoir pour conséquence de donner l'avantage au maire de Nîmes, en faisant de l'agglo une Communauté urbaine. Conséquence : plus question d'en partir.
L’extension, en acceptant le départ de Moussac et Parignargues, c'est la solution la plus plausible si on considère les enjeux politiques, et celle qui fera regretter à d'autres communes de ne pas avoir saisi l'opportunité de faire comme les deux "candidats au départ".
Ce sera le cas de Saint Mamert dont le stratège en chef se contente de faire du suivisme. Normal pour une commune dont l'emblème est un mouton !
Un maire qui n'a pas su, rappelons-le, et sur deux mandats, obtenir un poste de vice présidence à la CC. Pour la deuxième commune par ordre d'importance, cela montre le poids politique du bonhomme !