C’est qui, qui va trinquer ?
On vous l’a déjà fait remarquer, c’est en fin de « l’éditoto » du dernier flash info de mai : il est évoqué une OAP (orientation d’aménagement programmée) sur la cave coopérative (cliquer ici).
Comme ça, entre deux lignes, l’air de ne pas y toucher…
Nous avons reçu de nombreuses questions, des remarques mais aussi des témoignages. Nous ferons donc régulièrement le point ici. Quelques précisions en attendant :
Il s’agit d’une opération d’envergure dans le cadre du PLU (tiens, tiens le revoilà !) : traduisez l’acquisition (c’est là qu’intervient EPF, l’Établissement Public Foncier) et la reconversion de la cave.
Une cave* qui appartient à des coopérateurs, qui les embarrasse devrait-on dire… car ce n’est pas la première fois que le sujet est évoqué. Le problème, chiffré par le passé, c’est que l’acquisition et les travaux qui suivraient, seraient un gouffre pour les finances communales. Même cédé pour l’euro symbolique, le site coûterait un maximum au contribuable ; plus que la valeur du terrain telle qu’elle fut déjà estimée par les domaines. C’est encore plus vrai aujourd’hui.
C’est pour cette raison que le site est resté en l’état, comme une friche industrielle, faute d’appétits fonciers ! Sinon, vous pensez bien, les coopérateurs auraient vendu…
Oui, mais aujourd’hui, avec la méthode de gestion de la majorité actuelle, il y en a « des » qui sont très intéressés de trouver une solution simple : transformer une perte en bénéfice sur le dos de la collectivité. Après les derniers aléas bancaires de la crise économique, payés par le contribuable, on finit par avoir l’habitude ! Alors quelques gogos de plus ou de moins… il suffit de passer au vote, comme dit le Major « Itaire » !
Et intéressez-vous donc, encore une fois, aux possibles conflits d’intérêts…
*Créée en 1927, la cave coopérative de Saint Mamert et Parignargues vinifiait encore, en 1979, 34 768 hectolitres de vins de table pour le compte de 136 adhérents cultivant 430 hectares de vignes.
En 2011, le nombre de coopérateurs regroupés s’élevait à 80, comprenant les communes de Saint-Chaptes, Saint-Mamert et de Saint-Geniès. Le tonnage réalisé était d’environ 500 tonnes, et le nombre d’hectolitres traités environ 80 000... mais pas à Saint Mamert !
À Fons, en 2012, cette autre cave réunissait une cinquantaine de coopérateurs, majoritairement de la commune. La production était d’environ 20 000 hectolitres, commercialisés en partie au caveau.
Des disparités pas seulement dues à la conjoncture…
(sources diverses)
