censure et don d'ubiquité

Depuis peu, une nouvelle formule a fait son apparition sur les mails en provenance de la mairie :

"Ce message électronique et tous les fichiers attachés qu'il contient sont confidentiels et destinés exclusivement à l'usage de la personne à laquelle ils sont adressés. Si vous avez reçu ce message par erreur, merci de le retourner à son émetteur. La publication, l'usage, la distribution, l'impression ou la copie non autorisée de ce message et des attachements qu'il contient sont strictement interdits."

Placée directement après "Afin de contribuer au respect de l'environnement...etc." elle n'a pas été remarquée par beaucoup de destinataires.

Si elle n'a pas grand intérêt, juridiquement parlant*, elle traduit une fois encore la "culture du secret", cette obsession dont on vous a souvent parlé, et la "chasse aux indics" qui en découle.

Justement, les élus ont reçu, avec cette précaution de forme (pour un document public!), le compte rendu de la dernière réunion de la commission inondation .

On y a remarqué que le maire, absent et excusé a signé ce compte rendu. 

Le don d'ubiquité sans doute, et le petit détail qui fait un chef !

*selon avis de juriste

Le don d'ubiquité

Voisinades plurielles

Il y a la voisinade communale, "l'officielle", (sur le même sujet, voir aussi ici) avec apéritif offert par la municipalité et puis LES autres, celles dans l'esprit de la manifestation, et qui auront lieu dans les quartiers.

Question : qui leur offrira l'apéro ? car ils ne servent pas la propagande majoritaire, eux.

À moins que, histoire de faire de la récupération...

La cave coopérative (suite)

Suggestion pour un projet "panthéonnesque" (cliquez pour agrandir)

Par un courrier au maire, l'opposition, rassemblée encore une fois, s'est saisie de la question de l'OAP sur la cave coopérative, annoncée par celui-là, et sur laquelle nous vous avions nous-même alertés (cliquer ici).

Les quatre, Bastidon, Calini, Canonge et Crocq déplorent le mépris dans lequel le maire et sa majorité les tiennent. Ils rappellent l'obligation non respectée du code général des collectivités territoriales qui impose la représentation de l'opposition dans toutes les commissions municipales. Une attitude qui peut surprendre de la part d'un premier élu qui se targue publiquement de "transparence" dans les affaires de la commune. On en est loin.

Au sujet de la cave, les mêmes relèvent que " la restructuration ou la démolition de ces bâtiments délabrés, outre les contraintes techniques et les risques vis à vis des constructions avoisinantes, nécessiteraient un investissement disproportionné compte tenu de la valeur des parcelles.

Ceci expliquant probablement pourquoi cette friche appartenant aux coopérateurs se délabre progressivement depuis l'arrêt d'exploitation et n'a jamais été réhabilitée."

Au moment où il convient d'envisager les restrictions des dotations de l'Etat, la majorité s'engage sur des projets douteux, coûteux quoi qu'il en soit dit ; autant "d'erreurs de gestion", au profit de quelques-uns, que les Saint-Mamertois pourraient bien devoir payer pendant de nombreuses années.

Déjà, depuis plus d'un an, notre commune vit dans une climat délétère. Et ça ne va pas s'arranger... jusqu'où ?

En passant par la Mayenne

Un lecteur nous a fait remarquer l'article sur "le séjour en Allemagne" paru dans le dernier bulletin municipal : on y parle "d'adolescents allemands de la région de Mayenne", et de s'interroger sur le GPS du rédacteur...

Nous n'en savons pas plus que lui : il y a bien un Mayen en Rhénanie-Palatinat, sinon il y a Mayence dans le même "land"; mais Mayenne, ça lui évoque plutôt les Chouans ; à nous aussi. Alors histoire d'agrémenter la confusion, nous vous offrons cette "chanson devinette" : à qui l'attribuerez-vous ?

Jardins partagés

Les patates sont chaudes

Faire de la mousse avec "du peu", c'est la prétention de notre majorité municipale. On a donc le droit, très régulièrement, à des infos des patates... nouvelles. Si elles poussent bien, si elles sont bien désherbées...

Mais surtout, et c'est intéressant, on apprend que l'association des patateux "est en cours de création, en attente du dépôt en préfecture" *. Ainsi donc, voilà une association qui n'existe pas autorisée à fonctionner sur un terrain communal avec l'accord de la municipalité. Et si quelqu'un se mettait un manche dans l’œil, il se passerait quoi ?

Or il se trouve que la mairie est très pointilleuse avec les associations, du moins certaines : copie des statuts, récépissé de déclaration en préfecture, assurance en responsabilité civile seraient systématiquement demandées** avant tout accès aux structures municipales. Du moins, c'est ce qui a été répondu au "Groupement d'Action Citoyenne", une autre association saint-mamertoise, légalement enregistrée, elle, qui demandait le prêt d'une salle communale.

Alors, deux poids, deux patates ? car le président du Groupement d'Action Citoyenne n'est autre que Jean-Loup Calini et l'objet de ce groupement là est :

" la protection de l’environnement, de la réglementation d’urbanisme  et la qualité de vie à Saint Mamert ... notamment en veillant sur toutes les décisions prises par les autorités publiques en matière d’environnement, d’urbanisme ou de toutes décisions impactant le cadre de vie de Saint Mamert et de son canton.L’association agira pour la promotion du patrimoine culturel, naturel et architectural de Saint Mamert et de ses environs par la réalisation de toutes actions dans ce but y compris en justice si nécessaire".

Vous avez saisi la nuance démocratique des exigences du major "Itaire" ?

Pas question que ceux-là viennent faire la purée !

* presse locale du17 mai 2015

** et même les noms et les coordonnées des membres du bureau, ce qui n'est pas légal...

Petite correspondance

ou "de l'art du parler vrai"

On répète la prochaine...

On a déjà évoqué la fragilité du témoignage humain (cliquer ici) , du moins appellerons-nous ainsi ce type de comportement :

Tantôt une certaine presse locale est présente et cela donne, par exemple*: "quelques Saint Mamertois se sont retrouvés devant le monument aux morts"... simple vérité. (cliquer ici)

Tantôt elle est absente et signe cependant un article détaillé (avec photo !) sur le bilan et le projet de gendarmerie  tout en oubliant de parler des quelques (rares) Saint Mamertois présents... (cliquer ici)

On y lit même que le député et la conseillère départementale étaient "venus soutenir ET EXPLIQUER le projet". Soutenir, oui, mais expliquer... alors qu'ils n'ont pipé mot! ça c'est de l'info!

"...d'où le caractère particulier de cette réunion." est-il ajouté. Pour être particulier, pour sûr, ça l'est !

Qui plus est, on remarquera la fraîcheur du sujet : parution le 16 mai d'un (non) évènement du 30 avril. Peut-être un problème de courroie de transmission...

La vrai question que nous nous sommes posée fut : alors que "Résister" est largement consulté, faut-il faire  la publicité de ça ?
Au nom de la vérité !...

*commémoration du 8 mai

Le devenir de la cave coopérative

C’est qui, qui va trinquer ?

On vous l’a déjà fait remarquer, c’est en fin de « l’éditoto » du dernier flash info de mai : il est évoqué une OAP (orientation d’aménagement programmée) sur la cave coopérative (cliquer ici).

Comme ça, entre deux lignes, l’air de ne pas y toucher…

Nous avons reçu de nombreuses questions, des remarques mais aussi des témoignages. Nous ferons donc régulièrement le point ici. Quelques précisions en attendant :

Il s’agit d’une opération d’envergure dans le cadre du PLU (tiens, tiens le revoilà !) : traduisez l’acquisition (c’est là qu’intervient EPF, l’Établissement Public Foncier) et la reconversion de la cave.

Une cave* qui appartient à des coopérateurs, qui les embarrasse devrait-on dire… car ce n’est pas la première fois que le sujet est évoqué. Le problème, chiffré par le passé, c’est que l’acquisition et les travaux qui suivraient, seraient un gouffre pour les finances communales. Même cédé pour l’euro symbolique, le site coûterait un maximum au contribuable ; plus que la valeur du terrain telle qu’elle fut déjà estimée par les domaines. C’est encore plus vrai aujourd’hui.

C’est pour cette raison que le site est resté en l’état, comme une friche industrielle, faute d’appétits fonciers ! Sinon, vous pensez bien, les coopérateurs auraient vendu…

Oui, mais aujourd’hui, avec la méthode de gestion de la majorité actuelle, il y en a « des » qui sont très intéressés de trouver une solution simple : transformer une perte en bénéfice sur le dos de la collectivité. Après les derniers aléas bancaires de la crise économique, payés par le contribuable, on finit par avoir l’habitude ! Alors quelques gogos de plus ou de moins… il suffit de passer au vote, comme dit le Major « Itaire » !

Et intéressez-vous donc, encore une fois, aux possibles conflits d’intérêts…


*Créée en 1927, la cave coopérative de Saint Mamert et Parignargues vinifiait encore, en 1979, 34 768 hectolitres de vins de table pour le compte de 136 adhérents cultivant 430 hectares de vignes.

En 2011, le nombre de coopérateurs regroupés s’élevait à 80, comprenant les communes de Saint-Chaptes, Saint-Mamert et de Saint-Geniès. Le tonnage réalisé était d’environ 500 tonnes, et le nombre d’hectolitres traités environ 80 000... mais pas à Saint Mamert !

À Fons, en 2012, cette autre cave réunissait une cinquantaine de coopérateurs, majoritairement de la commune. La production était d’environ 20 000 hectolitres, commercialisés en partie au caveau.

Des disparités pas seulement dues à la conjoncture…

(sources diverses)

Astérix en voisin...

Faites ce que je dis, pas ce que je fais !

Telle pourrait être la devise du Major « Itaire », directeur de la publication « flash-infos », qui dans son n°71 de ce mois, publie une image du banquet d’Astérix pour illustrer l’article sur les 2^ème voisinades St Mamertoises.

Rappelons que c’est le même, en habit de maire, qui a poursuivi, devant le TGI*, l’opposition municipale pour plagiat de l’image (de la présentation) de cette même publication par « l’autre flash-info » ! (cliquer ici)

"Je partage, tu NE partages PAS, nous partageons pataugeons"... mais avec une notion très étrange de la propriété intellectuelle. Utiliser les personnages, qui désormais appartiennent à Hachette Livre, depuis le rachat des éditions Albert René, et qui plus est, la diffuser publiquement, n’exposerait-elle pas son auteur à des risques de sanctions ?

Car il pourrait peut-être s’agir d’un cas de violation de la propriété intellectuelle classique : l’absence d’autorisation, d’accord des ayants droit, des personnages détenus par Hachette Livre.

Ça se passe comme ça à Saint Mamert… 

*Rendez-vous au 10 juin pour l’audience en référé.

Cérémonie du 8 mai 2015

Question affluence, on vous renvoie à la réunion de bilan : si on exclut (saluons-les) ceux qui étaient venus par devoir de mémoire, il y en a qui vont bientôt recruter des figurants ! jugez par vous même :

images floutées

Même le ton n'y était pas ; quant à la minute de silence, elle débuta sans crier gare. Tout cela avait la tristesse du temps...

La cerise sur le gâteau : pas un seul gendarme présent ! mais on aura une belle gendarmerie, c'est la  "feuille de route" !

Pas non plus d'enfants dans "le spectacle". Pour le 70ème anniversaire, il n'y a pas à dire, ils ont mis le paquet.

8 mai 2015

Aujourd'hui, c'est la Saint Pinard

...entendez celles du contribuable...

Il y a toujours "un petit coup à boire"... à la santé du contribuable. Même quand ce n'est pas annoncé,  ça finit toujours comme ça. Tenez, pour le fiasco du zénith , par exemple...(cliquer ici)

Ainsi, dernièrement, un responsable d'association écrivait-il : 

"Est il possible d’avoir un petit pot pour 10 à 15 personnes Je peu(*) m’occuper du service. Je suis à votre disposition si nécessaire."

L'auteur de cette supplique avait sans doute devancé l'évènement car il s'est trompé de destinataire, c'est comme ça qu'on l'a su.

On parlait jusqu'ici de "pot de l'amitié", de "vin d'honneur"... et bien cette fois ils ont trouvé mieux, en rapport avec la commémoration de l'armistice : 

"le verre du souvenir" 

Fallait y penser, car c'est vrai que pour trinquer, ils ont trinqué nos morts !

Pourtant, l'invitation aux élus parle, elle, de "vin d'honneur" ; alors, l’œuvre improvisée d'un poète ? 

Comme dit une chanson d'époque :

(*) La faute est dans le texte d'origine. Étourderie d'écrivain, sans doute...