Voici une remarque choisie parmi d’autres à notre article « sortie de
route » du 6 décembre :
Je vous suis et souvent d'accord avec vous sur la gestion du village.
Mais j ai un désaccord avec vous sur les bons et anciens de St Mamert et
les autres.
Quelle caricature : un village sans sang neuf est mort et opposer les
habitants c'est le pire qui peut arriver.
Tout le monde peut avoir des torts, mais l'opposition au maire ne
gagnera pas si vous vous en êtes à chercher les responsables sur ceux qui
ne sont pas né ici.
Voila mon opinion je pense que vos écris ont dépassés vos pensées
enfin je l’espère.
Notre réponse :
Si
vous avez compris ainsi ce que nous avons écrit, c'est effectivement que nous
nous sommes mal exprimés; ou que nous voulions susciter le débat...
Avant
tout, une précision : ce que nous écrivons ici n'est pas parole des élus de l'opposition du
conseil, même si nous en partageons l'essentiel.
Ensuite,
loin de notre idée d'opposer les anciens et les nouveaux habitants qui, pour
certains, sont parfaitement intégrés au village et ont à cœur son devenir.
Mais
nous avons dû faire, année après année, le constat qu'il existe une part
importante de la population qui "réside ici sans s'y intégrer". Ce
n'est pas de leur faute : c'est la nature de "village dortoir" que
nous sommes devenus qui en est la cause.
La
faute en revient aux gestionnaires de la commune, et à
l'équipe actuelle principalement, qui ont refusé de donner, à notre village, une dynamique,
en particulier économique, qui aurait permis cela.
Même
dans l'histoire de la défunte communauté de commune "Leins
Gardonnenque" Saint Mamert a été marginalisé. Deuxième commune en nombre
d'habitants, jamais nous
n'en avons obtenu la présidence. Nous n'avions pas même un poste de vice-président ; c'est dire ! Et la faute à qui ?
Or
c'est à ce niveau que s'est décidé l'avenir des communes, depuis toutes ces
années.
Un
exemple : dès la création de la communauté de communes il avait été acté que
Saint Mamert détiendrait le pôle culturel. C'est à cette condition que Saint Geniès
a obtenu le siège de l'institution.
Jamais
ce ne fut le cas, car le maire n'a jamais su, ou voulu, faire respecter cet
engagement.
Faire
de Saint Mamert un centre culturel aurait été le seul moyen d'éviter à la
commune son destin de village dortoir.
La "goutte d'eau" que nous sommes devenus dans Nîmes Métropole laisse présager du pire. Il faudra une "sacrée équipe" pour mener ce combat. Aujourd'hui, avec la majorité que l'on sait, nous en sommes loin !
C'est
ce constat que nous faisons.