mercredi 29 juin 2016

ah tu l'as vu mon PLU !

Le site municipal a fait paraître hier l'information sur une réunion publique de présentation du plan local d'urbanisme (PLU) par le bureau d'études ADELE SFI qui aura lieu le 5 juillet prochain au foyer à 19 H. Pas forcément le meilleur jour ni la meilleure heure pour avoir du public. Mais c'est peut-être le but...

Avant hier a eu lieu une réunion de la commission municipale d'urbanisme sur le même sujet : l'information de cette réunion n'y a pas été faite !

C'est que le sujet est sensible et nombre de Saint Mamertois pourrait bien avoir leur mot à dire : PLU, POS, gendarmerie, cave coopérative... c'est de tout cela dont il est question.

Aussi nous n'hésitons pas à relayer cette information municipale... car vous pouvez vous y exprimer...

Un conseil municipal devrait suivre le 11 juillet ; mais là vous n'aurez pas la parole...

À vous de jouer !


lundi 27 juin 2016

haro

La guerre continue contre la commune de Parignargues qui a choisi de rallier Sommières.

Nous vous avons déjà expliqué comment les joyeux communautaires refusaient l'intégration de la crèche de Parignargues dans un Sivom (cliquer ici)

Il est vrai que le départ de Moussac et Parignargues aurait fait échouer un projet non avoué de "faire tomber Lachaud"...

Une mesure de rétorsion qui pourrait porter ses fruits de la vengeance. Voici un courrier qui en dit long : 

Cliquer pour agrandir
Quizz : sachant que la crèche de Parignargues n'accueille que 4 enfants de la commune, les autres venant des autres communes de la CC, combien cela fait-il de parents otages ?

lundi 20 juin 2016

L'emprunt toxique de Nîmes métropole




Deux élus et un contribuable local ont déposé, jeudi 26 mai, devant le tribunal administratif, quatre recours, dont deux en référé, pour faire annuler deux délibérations de la Métropole nîmoise. Voici, ci-après, le communiqué de presse qui fait cette information.

Quand on vous disait que « ça va faire mal »… n’en déplaise à nos « majoritaires avec lumière à tous les étages » ! Ils ne manqueront certainement pas de faire remarquer que cette action a une couleur politique. N’empêche que le fait est là ! et ce n’est pas eux qui vous l'ont dit(trop occupés à s'astiquer les papilles... cliquez ici)
 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Du Collectif d’audit citoyen de la dette publique de Nîmes


Fait inhabituel à Nîmes, dans une démarche impulsée par le Collectif d’audit citoyen de la dette publique de Nîmes (CAC 30), deux élus et un contribuable local ont déposé jeudi 26 mai devant le tribunal administratif quatre recours, dont deux en référé, pour faire annuler deux délibérations de la Métropole nîmoise.


Quelles sont les raisons de cette procédure ?


Le 29 mars dernier, le président du conseil de la Métropole, Yvan Lachaud, a fait voter deux délibérations dont l’objet était le remboursement anticipé d’un emprunt toxique dont le taux d’intérêt  indexé  sur  la  parité  euro/franc  suisse  dépasse  aujourd’hui  25  %.  Mais pour réaliser cette opération, la  Métropole  a  dû  accepter  de  payer  à  la  banque,  en  plus  des  10  millions d’euros  du  capital  restant  dû  de  l’emprunt,  une  indemnité  de  remboursement  anticipé  de  57,4 millions d’euros. En clair, les contribuables vont devoir rembourser près de 7 fois le montant de l’emprunt !

57,4 millions d’euros représentent 4 années de frais de personnel de la collectivité, plus de la totalité des taxes foncières et d’habitation perçues annuellement, ou encore le coût prévisionnel du Musée de la Romanité qui doit voir le jour à Nîmes début 2018 !


Même si la collectivité va bénéficier d’une aide de l’État (c’est-à-dire des contribuables) de 36,6 millions d’euros, il restera à la charge de la Métropole un reliquat de 20,8 millions d’euros sur les 57,4 millions. Pourtant, malgré le caractère hors norme de l’opération et l’énormité des sommes en jeu, le conseil communautaire  a  pris  sa  décision  sans  disposer  des  éléments  indispensables  pour  se prononcer, qu’il s’agisse de la convention entre la Métropole et l’État, du protocole passé avec le Crédit Foncier de France (filiale du Groupe BPCE) ou du mode de calcul de l’indemnité. Toutes les demandes d’éclaircissement sont restées lettre morte. Cet état de fait est d’autant plus  scandaleux que la collectivité n’aurait jamais dû accepter les conditions d’un tel protocole, au contraire, il était de son devoir d’attaquer la banque en justice, en suivant l’exemple de nombreuses collectivités. En effet, la réglementation est formelle en cette matière puisque selon une circulaire du 25 juin 2010, reprenant une circulaire de septembre 1992, « les collectivités territoriales ne peuvent légalement agir que pour des motifs d’intérêt général présentant un caractère local. L’engagement des finances des collectivités locales dans des opérations de nature spéculative ne relève ni des compétences qui leur sont reconnues par la loi, ni de l’intérêt général précité.»


Ainsi,  le  Crédit  Foncier  de  France  n’aurait  jamais  dû  faire  souscrire  à  Nîmes  Métropole  le  contrat  spéculatif  indexé  sur  l’euro  et  le  franc  suisse. Quant à la collectivité, au lieu d’accepter   de payer des intérêts usuraires et une indemnité léonine, elle aurait dû refuser de payer et exiger devant les tribunaux l’annulation de la clause de taux d’intérêt du contrat pour y substituer le taux légal (ce taux est de 1,01 % pour le 1er semestre 2016). Ce sont ces raisons qui ont amené le CAC 30 et le CAC national à se rapprocher de deux élus, François Séguy et Sylvette Fayet, ainsi que d’un contribuable de la ville, pour engager un recours contre les délibérations litigieuses, qui plus est adoptées en violation du droit à l’information des élus.


Aujourd’hui, le CAC 30 et le CAC national (audit-citoyen.org), à l’initiative de l’action, ainsi que les auteurs des recours, appellent la population à soutenir et à renforcer leur combat citoyen pour faire respecter les intérêts de la Métropole nîmoise, les intérêts de ses habitants, l’intérêt public et le droit. Ils invitent les habitants de la Métropole à signer la pétition sur papier ou en ligne avec le lien : http://www.mesopinions.com/petition/justice/refuse-credit-foncier-france-detrousse-contribuables/20335


Le CAC 30 invite les habitants de la Métropole à venir nombreuses et nombreux assister à la

 réunion publique organisée

 Le 24 juin 2016 » à 19 h 30 à la Maison des Adolescents du Gard (MDA 30),

34 ter rue Florian à Nîmes. 


Lors de cette réunion, le dossier sera présenté dans le détail. Les citoyennes et les citoyens pourront poser leurs questions, échanger avec les initiateurs de ces recours et voir avec eux comment s’associer à cette action.


Contact pour le CAC 30 : cac30@audit-citoyen.org tél. : 06.81.50.86.67.

Contact pour le CAC national : Patrick Saurin mél : patricksaurin@wanadoo.fr tél. : 06.62.88.05.17.


lundi 6 juin 2016

Une vraie gastro

Toujours à propos du dernier conseil "transmis" par la presse locale, voici un sujet mineur mais significatif qui a été "traité" ailleurs, dans un article spécifique* .
Ce n'est pas un point essentiel, mais ça démontre le niveau de la considération du maire pour son opposition :

Le maire a annoncé, lors du conseil, la création d'une journée gastronomique**, le 24 juillet prochain. Une annonce faite sur SON bulletin municipal en ces termes : "La commune de Saint Mamert en partenariat avec l'AJSM et les commerçants prépare..."

Une formule rapportée dans la presse locale dans ces termes : "Initiée par l'association jeunesse saint-mamertoise (AJSM) et les élus de la majorité, cette journée..."

Vous avez saisi la nuance ?

C'est "la majorité" qui a décidé, ce que le maire traduit par "la commune"...

Lors du conseil municipal, c'est Gérald Taiton, par ailleurs ancien élu à la chambre de commerce (il a démissionné), qui fit l'information (d'une décision déjà prise "ailleurs") et remis, avec un certain culot doublé d'un amusement manifeste, un dossier de demande de subvention à Jean-Loup Calini , vice président de la dite chambre de commerce. Voyez un peu le niveau...

Ça marche comme ça, la démocratie "majoritaire" !

* ML du 2 juin 2016 page 13.
** En fait, un projet personnel qui lui tiendrait à cœur depuis quelques années ; depuis qu'il se serait rendu au festival des saveurs de Saint-Jean de Buèges, une journée dédiée à la dégustation des spécialités culinaires de grands chefs  du Languedoc… (L’espace d’un dimanche, Saint-Jean de Buèges devient la capitale de la gastronomie languedocienne et ce beau village un restaurant à ciel ouvert).
Notre Gargan-tueux en serait revenu ravi, cela nous a été raconté, et il rêverait depuis d'en faire "une copie".

On verra bien le résultat... NOUS nous irons d'abord à l'autre (le 3 juillet)...

Pour voir l'original cliquer ici

ici, il manquera peut-être le cadre... et pas que...
 

samedi 4 juin 2016

On commence par la fin

Comme on vous l'a promis hier (cliquer ici), voici le dessous des cartes du dernier conseil municipal. Et on va commencer par le point n° 10 de l'ordre du jour; un point rajouté au dernier moment, une simple délibération "pour la forme", oubliée, paraît-il ; tout juste une formalité ont assuré en chœur le maire et ses lampistes : exercer un droit de préemption sur un terrain.


L'explication donnée dans la délibération est : "suite à la dernière modification du plan d’occupation des sols, approuvée le 8 juillet 2013, la zone UC a été déclinée en UCp pour la création d’équipement d’intérêt collectif.  Aussi, il convient d’étendre le champ d’application du droit de préemption urbain à cette nouvelle  zone telle qu’elle figure au plan ci-annexé. Les autres zones restent inchangées." Jargon peut-être...


...Oui mais voilà : il s'agit du terrain déjà acheté par la commune et destiné à la réalisation de la future gendarmerie ! Et il est déjà acheté par la commune !

Une simple formalité qui a entraîné un débat houleux entre majorité et opposition car cette dernière avait "flairé le piège" : une tentative de régulariser à posteriori l'oubli de modifier le POS en temps et en heure. En effet la loi interdit toute modification du POS dès lors qu'un PLU est en cours d'étude ! Conséquences: la gendarmerie pourrait ne jamais voir le jour ! Et le PLU être contesté! Une belle bataille juridique en perspective et qui pourrait bien ne pas tarder...

Une délibération contre laquelle l’opposition a voté avec une sérénité presque hilare*, ce qui en dit long sur l'avenir de ce texte.

C'est un procédé connu des députés sous le nom de "cavalier législatif":
Dans le système législatif français, on appelle cavalier législatif un article de loi qui porte sur des mesures qui n'ont rien à voir avec le sujet dont traite le projet ou la proposition de loi en cours de discussion.
Cette pratique répond à la tentation d'introduire des dispositions législatives sans susciter l'attention des éventuels opposants ou en l'absence des spécialistes du sujet.

Avez vous lu cela dans le compte rendu de la presse ? non ! et pour cause...







vendredi 3 juin 2016

Une prénommée Jeanne...

On en a déjà parlé (voir ici) : la faculté de certain(e) à raconter ce qu'ils n'ont pas vu ou entendu.

Et il ne s'agit pas de rumeur, mais de compte rendu de conseil municipal, par exemple, rapporté par une presse qui n'était pas présente

Indiquer qu'il s'agit d'un communiqué de la mairie serait plus honnête que de faire croire que... bref !

Seule vérité flagrante : en illustration la photo de la salle du conseil totalement VIDE. On le sait, ce n'est pas là le véritable centre de décision...

Si on en croit certains historiens - comme Cherpillot* - les voix de Jeanne provenaient de la pièce d'à côté... s'en suit une longue polémique...

La nôtre sera plus brève :

Comme les informations ne relatent pas l'exacte vérité, mais la version partisane, nous allons vous raconter dès demain la réalité des débats. Vous allez comprendre...


* Pour les curieux : André Cherpillot - "Jeanne la Pucelle : autopsie d'un mythe"  édition de La Blanchetière (chapitre VII et VIII).






 


jeudi 2 juin 2016

Ah que coucou !

Nous avons reçu cette invitation. Ce n'est pas dans nos habitudes de "faire de la pub", sauf que cette manifestation est organisée en collaboration avec le GAC (Groupement d'Action Citoyenne), une association saint mamertoise qui défend vos intérêts contre les débordements de la gestion municipale actuelle. Alors on communique...

Cliquer pour agrandir
Une manifestation autorisée par un arrêté municipal, obtenu non sans mal, il faut le souligner.


mercredi 1 juin 2016

Un numéro "collector"

Le prochain bulletin municipal est en cours de distribution. 
Il est à ne pas manquer, non pour son contenu - nous y reviendrons - mais parce qu'il constitue un évènement :

PAS D'ÉDI-TOTO !

Pas un mot du maire : c'est "contre nature"...

Peut-être la difficulté de parler du "débouté" dans sa plainte, pour injure, contre l'opposition ? Pourtant il a fait appel... 

Bref, un numéro à conserver, car ça pourrait bien être le seul...