jeudi 11 juin 2015

Nouvelles du référé

Petites nouvelles du front


Un petit rappel : au conseil municipal du 10 mars, le maire, lors d'un échange assez vif, annonçait avoir porté plainte contre ses opposants. Petit extrait (mot pour mot) :

le maire (à Canonge) : si vous avez un problème, vous allez porter plainte.
Canonge : c'est comme vous, si vous avez un problème, vous allez porter plainte.
le maire : c'est fait
Canonge : on va rire
le maire : contre vous, contre les 4 de l'opposition
Canonge : et bien ça va être amusant
le maire : bien sûr
Canonge : et qui est-ce qui paye l'avocat ? le vôtre... aux frais du contribuable ?
le maire : non, pas aux frais du contribuable
Canonge : pour sauver votre petite susceptibilité ?
le maire : non non, écoutez, arrêtez
Canonge : non j'arrête pas

"C'est fait", avait déclaré le major "itaire". Alors, même si ce n'était pas vrai, comment faire, sans perdre la face,  autrement que" d'y aller".

On pouvait s'attendre à une plainte en diffamation suite au courrier des "4", en date du 6 février, dans lequel les quatre mêmes traitaient le maire de menteur (cliquer ici). Oui mais non : à la place on a vu arriver une convocation devant le tribunal de grande instance, en référé ! Motif : plagiat du bulletin municipal par le bulletin de l'opposition (cliquer ici). Une plainte contre 3 des 4, puisque Canonge ne participait pas au dit bulletin.
On vous laisse mesurer le niveau...
Mais n'était-il pas important de pouvoir dire qu'une plainte était déposée ?

Un autre petit rappel : le référé, en justice, est une procédure d'urgence faite pour faire cesser provisoirement un trouble manifeste. (cliquer ici) pour plus de renseignements.

Assignation fut faite de comparaître à l'audience du 29 avril 2015.
Pour l'urgence de la procédure, vous apprécierez : le premier bulletin de l'opposition datait du 27 mai 2014. Le 23 avril 2015 on en était déjà au n°8 !

Un premier renvoi eu lieu au 10 juin.
Hier, 10 juin, à la demande de la commune, "l’affaire" a été renvoyée au 15 juillet.

Quelle urgence!

Après la fête votive et pendant les vacances... au cas où?...