mercredi 25 juin 2014

Débats ... tout bas.


Grosse colère de not'bon maire, et de quelques autres, lors du dernier conseil municipal. Motif : des personnes enregistrent les débats !

"Dommage, dit l'un d'eux, que certains mots soient repris traits pour traits".

Heureusement dirons nous, car sinon, ce serait mentir...

Et not'bon maire, en conclusion, de brandir un enregistreur* en déclarant : nous aussi nous enregistrons !

Tant mieux, cela fait un enregistrement de plus, des fois que des enregistreurs viendraient à tomber en panne... ça ne change pas les propos, ceux qui peuvent gêner certains quand ils sont divulgués. 

Car chacun a le droit de savoir ; mais surtout, cela évite que certains propos soient niés à postériori.

C'est "punissable" a dit not'bon maire. Alors, on ne pourrait pas enregistrer ?

Si ! on peut le faire, sous réserve de ne pas perturber la séance. En effet, le principe posé à l’article L2121-18 du Code Général des Collectivités Territoriales est clair : « Les séances des conseils municipaux sont publiques », en dehors du cas particulier des séances tenues à huis clos (auxquelles le public n'est pas autorisé à assister). Par voie de conséquence, la loi admet que ces séances puissent « être retransmises par les moyens de communication audiovisuelle », aussi bien à l’initiative d’un membre de l’assistance que d’un conseiller municipal.

La notion de « trouble » du bon ordre des travaux de l'assemblée communale est appréciée de façon restrictive par la jurisprudence administrative, qui rappelle régulièrement que le droit d’enregistrement du conseil municipal ne peut être limité que si les circonstances d’espèce le nécessitent, et en aucun cas pour une simple question de « confort » des réunions.

La limitation de l'usage d'appareils d’enregistrement (film ou audio) ne sera légale que si les circonstances de l’espèce la rende indispensable. Ce sera, par suite, au juge d’apprécier souverainement si, dans le cas d’espèce, les enregistrements sont susceptibles de « troubler » le bon ordre des travaux du Conseil municipal. Pas plus.

Comme on dit dans la cour de récré : c'est çui qui dit qu' y est !

* De marque Pathé Marconi, peut-être... vous savez : "la voix de son maître"...


mardi 24 juin 2014

Tous égaux, mais pas trop...

Contribution

Tout va bien à saint Mamert : il y a ceux qui ont droit au fauchage et il y a les autres...
Fauchage? on devrait plutôt dire labourage...


Il y a ceux qui voient  passer une balayeuse, et d'autres non...
Il y a des débris de verre qui restent des jours et des jours...
Il y a des fossés qui font office de poubelles longtemps, très longtemps...
Et les endroits sont nombreux.

Bien sûr, les premiers à blâmer son ceux là qui créent les nuisances; mais quand même...


 


lundi 23 juin 2014

Circulez, y'a rien à voir !

tout pourrait être si simple, non ?...

le billet d' Acidechloridrix :

Comme d’habitude "Résister" supplée l’information que n’a pas faite le site municipal : un prochain conseil est convoqué le 30 juin.

Où on reparle des retenues sur primes :

Malgré les revendications du personnel, le maire persiste et signe, même s’il est envisagé qu’en cas d’hospitalisation les retenues ne soient pas appliquées. Et en cas de décès ?

Et le maire et les adjoints, en cas d’absence ou d’inaction, on leur retiendra quoi sur leur indemnité ?

Tant qu’à faire, il est proposé que l’indemnité de police du garde soit soumise aux mêmes retenues, « question d’équité » est-il précisé. A force de tirer sur la corde… d’ailleurs une entrevue serait prévue dès aujourd’hui avec la représentation syndicale… quand on nous raconte comment elle aurait été traitée par le passé…

Et la mise en application est fixée au lendemain du conseil, le 1er  juillet : grâce à une majorité dévouée, c’est plié d’avance, non ?

En attendant, le climat social est de plus en plus exécrable. Ailleurs aussi, au conseil par exemple… 

Sans une salutaire opposition qui ferraille du mieux qu’elle peut, le conseil pourrait presque se passer de siéger. Avec toutes ces délégations « à sens unique »l’édito du maire dans le flash-infos deviendrait le compte rendu du conseil ! 

Une opposition qui, comme les trois mousquetaires, aurait pu être quatre…


samedi 21 juin 2014

Dernières nouvelles du front




exemple de débat public
Hier soir s’est tenu le conseil municipal que nous vous avions annoncé. Au menu la désignation des grands électeurs et un nouveau vote sur les délégations du maire.

La première remarque que l’on peut faire, c’est que cela ne s’arrange pas entre les élus de la liste Calini et le maire. L’atmosphère devient détestable.
Il est vrai, comme l’a déclaré Jean Loup Calini : « je pensais qu’une mairie c’était une collaboration de tout le monde et là, on peut s’apercevoir que depuis qu’on a commencé que tous les pouvoirs sont pris par les mêmes, toujours les mêmes et encore les mêmes. Et je ne pense pas que cela va dans le sens du village »… « Je dis qu’à un moment donné, cela pose un problème ! ».

Et c’est le moins que l’on puisse dire, nous aurons l’occasion d’y revenir prochainement.

Concernant les délégations au maire, « retoquées » par la Préfecture, selon sa propre expression, difficile d’en cerner les réalités car le courrier préfectoral, s’il a été en partie lu et a circulé rapidement en conseil,  n’a pas été communiqué à chaque conseiller (reçue comme maire et oublié de l’envoyer seraient les justifications…).

Une lettre du 5 mai, mais aussi une autre, à peine évoquée. La première qui entache les délibérations d’illégalité et qui fixe à 2 mois à réception l’échéance d’un recours en contentieux. On est toujours aussi rapide à Saint Mamert, à moins qu’il ait fallu « border le drap ».

Un « retoquage » par 16 voix pour et 3 contre (Calini, Bastidon, Crocq).

Les grands électeurs ont été désignés. Deux listes étaient en présence : une menée par not’ bon maire, l’autre par Jean Loup Calini. Devinez qui a gagné ?

Sont donc élus titulaires : mesdames Bergogne et Guigues, et messieurs Solana, Folcher et… Canonge ! Tiens, tiens…
Et suppléants : madame Hacher et messieurs Clerton et Floutier.

On en reparlera plus longuement bientôt.


lundi 16 juin 2014

Non d’un chien, not’ bon maire !




Il y avait les légendes de « Saint Saulge », celles de Saint Mamert ne sont pas loin. Voici l’histoire :

Quelques problèmes avec des chiens à la sortie des écoles firent qu’en 2010 not’ bon maire d’avant prit un arrêté interdisant les chiens rue des écoles… même la nuit, les jours fériés et pendant les vacances, pourquoi pas… à chacun sa logique.

Le dit arrêté fut affiché en mairie ; mais point d’arrêté dans le panneau d’affichage situé… à proximité des écoles. Mieux, par la suite, on mit un distributeur de sacs à crottes à côté du panneau !

Et le seul panneau d’interdiction aux chiens est placardé sur le jardin pour enfants… au milieu du site interdit !

« De la belle ouvrage » avec beaucoup d’à propos, comme à Saint Saulge.




samedi 14 juin 2014

Misère, misère !


Choisir la bonne taille...
L'info n'est toujours pas sur le site municipal, c'est rentré dans les mœurs, mais nous on vous la donne :

En fin de compte, le conseil municipal du 20 juin aura lieu à 19 h 30, pendant l'apéritif Bleu Blanc Rouge de la fête votive. Tout un symbole...

A l'ordre du jour l'élection des "grands électeurs"*, on vous en a déjà parlé ; mais pas seulement : 

Il va falloir revenir sur les 26 délégations de not' bon maire, car "retoquées" par le Préfet. Quand on vous le disait ! 

En effet, 4 sont à reformuler et 9 passent "à la trappe". Si le point est, par obligation, inscrit à l'ordre du jour, les élus n'ont pas reçu copie du courrier préfectoral. Il faudra donc attendre, pour en savoir éventuellement plus, ce que not' bon maire voudra bien en dire. C'est pas gagné !
Dernièrement le même s'est doté d'un très anonyme service communication ; ça marche à merveille, la preuve !

Il sont donc 15 à avoir voté ces mandats de délégation, sur la bonne mine ? Ce n'est pas rassurant. Rappelons quand même que, délégation ou non, ils restent responsables des décisions et de leurs conséquences...

Et parti comme c'est, il y en aura d'autres...On a même déjà quelques sujets "au chaud".

*Comme, nous, nous reconnaissons nos erreurs : 5 titulaires et 3 suppléants, et non 5 et 5 comme indiqué par erreur.

mercredi 11 juin 2014

Grands électeurs ou petites manœuvres ?




Not’ bon maire propose de tenir un conseil municipal le 20 juin (en application du décret du 26 mai 2014) pour désigner les délégués et suppléants aux élections sénatoriales du 28 septembre (grands électeurs).

Comme, à cette date, la fête votive battra son plein*, et pour ne pas risquer de ne pas avoir le quorum, il a fait écrire aux conseillers pour leur proposer un rendez-vous à 17 h « afin d’éviter les taureaux prévus de 18 h à 20 h ». Raser les murs devient un style !

Et chacun d’y aller de sa réponse - où l’on constate le peu de disponibilité de certains -  jusqu’à Brice Canonge qui, lui, déclare : «  j'en profite pour indiquer mon souhait d'être candidat pour une délégation de vote au Sénatoriales. Cela permettrait de représenter l'opposition au sein de notre commune ». En voilà un qui s’autoproclame « chef de l’opposition » ! D’autres apprécieront, qui font le travail…

Mais ces petites péripéties pourraient faire oublier l’essentiel : de ces élections (il faut désigner 5 titulaires et 5 suppléants) dépend le choix de notre futur sénateur. Or on sait que la majorité du prochain Sénat est en cause et pèsera lourd dans les modifications territoriales en cours.

Et c’est là que le bât blesse : la majorité actuelle du conseil est un patchwork d’opinions politiques variées, pour ne pas dire plus… alors quelle sera la tendance des heureux élus ?

Pour respecter les saint mamertois, il serait souhaitable que chacun des candidats se positionne sur l’échiquier politique. Sinon on continuera dans l’hypocrisie ambiante…

Un rêve de démocratie, en somme, dans un village où elle se réduit comme une peau de chagrin !

*il y a aussi les portes ouvertes de la maison d'autistes à 16 h.


lundi 9 juin 2014

Risque de noyade



contribution

Le sujet a déjà été abordé : la nouvelle définition des intercommunalités va changer la donne, prochainement, en ce qui concerne la nôtre, si éloignée des nouveaux critères, alors même qu’elle n’était déjà pas dans les anciens.

“Les intercommunalités changeront d’échelle. Chacune d’entre elles devra regrouper au moins 20 000 habitants à partir du 1er janvier 2017, contre 5 000 aujourd’hui”. Même si ce seuil ne sera pas forcément immuable à l’avenir, pour tenir compte de spécificités locales, l’échelle est donnée et notre sort scellé.

Mais c’est également la probable élection au suffrage universel des élus intercommunaux qui doit retenir notre attention. Quand on voit la place de la commune qu’a su défendre not’bon maire (saluons l'expression!) aux dernières élections, on peut imaginer ce qu’il en sera dans ce nouveau cadre. Car c’est pendant cette mandature que se fera cette mutation ; cela ne nous rassure pas !

On peut se demander ce qu’il restera de pouvoir aux communes dans ce nouveau dispositif. Plus encore, on peut craindre que les élus en place soient tentés de se bousculer dans des projets qui servent leurs intérêts ou leurs délires immédiats. On a déjà vu de telles tentatives lors de la dernière mandature ; alors, avec l’urgence, certains pourraient bien déraper. Il va falloir être vraiment vigilants si on ne veut pas être engagés dans des dettes sans fin, et qui plus est, qui profiteront à d'autres.

Et si on regarde les brillantes performances de l’équipe actuelle…