Les élus ont reçu, il y a peu, le compte-rendu de la dernière réunion de la CDCI (Commission Départementale de la Coopération Intercommunale) du 8 juillet 2016.
On vous passe les détails qui y figurent.
Cette dernière a définitivement réglé le sort de Parignargues : ce sera "Sommières".
Bravo au maire clairvoyant et tenace ! On ne peut pas en dire autant de tout le monde...
Sinon de Bernard Clément, qui a fait une "N ième" déclaration et demandé un moratoire de deux ans sur la dissolution de Leins Gardonnenque. Peine perdue...
Mais certains points de cette déclaration soulignent les manœuvres de dernière minute de la CCLG qui a engagé certaines dépenses qu'il va falloir maintenant faire supporter par Nîmes - et ce n'est pas gagné! - à moins que cela reste sur les bras des communes concernées. Vous allez alors "le sentir passer" !
Ainsi Bernard Clément souligne "des disparités énormes de situations, très difficiles à solutionner et entraînant pour certaines des transferts de charges très important vers les communes."
Et de préciser : "c'est le cas entre autres pour ne citer que quelques exemples pour la participation aux différents syndicats intercommunaux de rivière ou au SIVOM de la Gardonnenque, le remboursement des prêts pour la réalisation de notre pôle enfance jeunesse et la réalisation de bâtiments communautaires, ou encore..." et d'ajouter : "la situation pour les communes de Leins et Gardonnenque va forcément les contraindre à financer... toutes ces activités..." pour conclure que : "certaines communes n'auront même pas la capacité financière nécessaire pour en assurer le minimum." Et de douter d'une éventuelle garantie quelconque : "qui aujourd'hui pourrait nous garantir"?...
Une demande qui n'a pas reçu le soutien de la CDCI. De toute façon, elle n'aurait pas été suivie par le Préfet qui, tout en la soumettant au vote, a rappelé que "comme tout amendement dépourvu de base légale, il ne pourra pas le mettre en œuvre, même s'il recueille la majorité des suffrages".

Et que penser de nos élus qui, en connaissance de cause, dès le début, ont maintenu la position intenable du "rester ensemble" tout en continuant des investissements élevés, comme... des bâtiments communautaires, et qui seraient fatalement à supporter à l'avenir?
Que dire également des "soucis" actuels de Nîmes métropole - comme les emprunts toxiques - et le financement de la gare TGV (probablement plus de 70.000.000 €) et des transports en général ? gouffres budgétaires que nous devrons supporter tous contribuables confondus...