Il y avait détachement militaire* quand les Saint Mamertois, eux, n’étaient pas « légion »…
le tout dans une ambiance bien plus morose que l’évènement le justifiait. Mais
c’est tous les jours que l’ambiance est plombée à Saint Mamert…
Ce fut une morne cérémonie, vite
expédiée, après un retard de près d’un quart d’heure sur l’horaire prévu ;
bien évidemment sans la moindre excuse… et sans le moindre remerciement au
micro pour la présence de l'Armée...
Le discours - qui en d’autres
temps aurait été de la main du maire - se résuma à la lecture, laborieuse et
peu audible, du message de Jean-Marc TODESCHINI, secrétaire d’État auprès du ministre de la Défense,
chargé des Anciens combattants et de la Mémoire.
Et le maire, en fin de lecture, dans un « marmonnement », de nommer... et
rebaptiser le dit secrétaire d’État en Jean PIERRE TOUDÉCHINE**…c'est dire que "ça" bricole en toutes circonstances !
Pour ceux qui seraient intéressés à découvrir, enfin, le
contenu du message ministériel, voici :
Le 11 novembre 1915, il y a cent ans, la
France, l’Europe et une partie du monde sont engagées depuis près de quinze
mois dans ce qui allait devenir la Première Guerre mondiale.
Les combats s’intensifient dans nos
territoires, en Champagne, en Artois, dans les Vosges, mais aussi sur le front
d’Orient : l’année 1915 sera la plus meurtrière de tout le conflit.
Au cours de l’année 1916, la France
va connaître deux batailles qui marqueront à jamais ses paysages et les
familles de millions de soldats : à Verdun où sont tombés des combattants
français venus de métropole, d’Outre-mer et des anciennes colonies, le chiffre
des pertes françaises et allemandes s’élève à 700 000 ; dans la Somme où les
pertes atteignent le million, des Africains du Sud, des Australiens, des
Britanniques, des Canadiens, des Irlandais et des Néo-Zélandais se battent aux
côtés des soldats de notre armée.
En 2016, le souvenir de ces combats
réunira tous les pays qui ont pris part à cette guerre que l’histoire a retenue
comme étant la « Grande Guerre ». Les cérémonies commémoratives, le
29 mai à Verdun dans la Meuse, le 1er juillet à Thiepval dans la
Somme, seront l’occasion d’inviter chacune et chacun à mesurer à quels
extrêmes le nationalisme a conduit l’Europe et à se replonger dans ses
souvenirs familiaux. Cet hommage exceptionnel doit trouver un relais dans
l’ensemble de nos territoires et les maires seront invités à organiser le 29
mai une cérémonie dans leurs communes.
Cet hommage aux combattants de la
Grande Guerre ne date pas d’aujourd’hui. Le 8 avril 1915, une loi crée une
nouvelle décoration militaire destinée à saluer les combattants, français ou
étrangers, dont le comportement au combat, à titre individuel ou collectif,
mérite d’être cité en exemple : la Croix de guerre 1914-1918 est remise à
des combattants et à des communes. Devenue la Croix de guerre 1939-1945 puis la
Croix de la valeur militaire en 1956, elle distingue les militaires – et,
depuis peu, les civils – ayant accompli des actions d’éclats pendant des
guerres, des missions ou des opérations extérieures.
Ces
décorations sont un lien intergénérationnel indélébile qui regroupe toutes
celles et tous ceux qui ont fait la démonstration de leur courage, de
leur sens du devoir et de leur esprit de sacrifice de 1915 à nos jours.
Certains d’entre eux en restent marqués dans leur chair ; d’autres ont
leur nom inscrit sur les monuments aux morts, devant lesquels la Nation toute
entière se recueille aujourd’hui.
Tous les
« morts pour la France », hier dans la Grande Guerre, dans la Seconde
Guerre mondiale, dans les guerres de décolonisation, aujourd’hui dans les
opérations extérieures sont désormais réunis dans le souvenir et dans l’hommage
de la Nation. Ne pas les oublier, et transmettre le message mémoriel aux jeunes
générations est notre devoir et relève de notre responsabilité collective.
* par contre on n'a pas remarqué la présence de la gendarmerie... on a mal vu ?
** C'est ce que tous ceux qui on écouté l'enregistrement on entendu.
** C'est ce que tous ceux qui on écouté l'enregistrement on entendu.