mercredi 1 novembre 2017

Communiqué rampant

C'est publié sur un compte privé Facebook... présenté comme  un communiqué de la mairie sur la future gendarmerie.

Comme il y a eu depuis un point sur le sujet en conseil municipal, nous vous complétons l'information :

Voici le lien concernant l'extrait de délibération du conseil municipal sur le sujet (voir ici), enregistré le 19 octobre dernier, et publié par le GAC (Groupement d'Action Citoyenne).


Toujours pour votre information, et pour une meilleure compréhension, voici les arguments de l'opposition (Calini, Canonge, Crocq et Bastidon) parus dans leur bulletin de juin 2017 :


"L'opposition n'a jamais été contre une gendarmerie à Saint Mamert, mais pas à n'importe quel prix. En effet, il n'est pas normal, dans cette éventualité, que le coût (environ 2 millions d'euros) soit supporté par la seule commune de Saint Mamert, alors que la dite gendarmerie concerne toutes les communes alentour.


La construction d'une nouvelle gendarmerie ne se justifie pas en soi, puisque le propriétaire de la gendarmerie actuelle est disposé à poursuivre la location, contrairement à ce que la majorité avait affirmé (il existe un courrier de confirmation).



Quand bien même ce n'aurait pas été le cas, on peut se poser la question de connaître l'utilité d'une gendarmerie à fonctionnement très réduit, puisque ayant seulement 2 demies journées de permanence par semaine. Quand elles ne sont pas purement et simplement annulées !



En fait, il s'agit plus simplement de construire des logements pour gendarmes. Et ce n'est pas tout : le bail prévoit que au-delà des 3 premiers mois, il peut être dénoncé par la dite gendarmerie. C'est dire qu'il n'y a aucune garantie sur les 20 ans d'endettement de la commune.



Pire : le même bail prévoit que l'autorité administrative peut, en cas de départ de la gendarmerie, choisir d'utiliser la construction à tout autre objet administratif. On citera pour exemple, pourquoi pas, un centre de rétention administrative. Et cela sans objection possible de la commune.



Et quand bien même les locaux seraient libérés, le dernier argument du maire, qui voudrait qu'on puisse en faire des habitations à louer, est faux. En effet, le même lors de la signature de l'acte de vente du terrain a accepté une clause qui interdit justement cela."